Voyage d’apprentissage des jeunes filles de Tillabéry

Dans le cadre de la subvention pay for it 3 octroyée par l’ambassade des Etats Unis au Niger par le biais du Conseil National de la jeunesse, la Coordinatrice de l’ONG FAD a organisé un voyage d’apprentissage au profit de 10 jeunes filles élèves de Tillabery. Ce voyage s’est effectué du lundi 21 au vendredi 25 Octobre 2019 dans la région de Niamey et a consisté à rencontrer des femmes influentes de Niamey, afin qu’elles partagent leurs parcours et expériences avec les jeunes filles de Tillabery pour pouvoir les inspirer. Ce voyage d’apprentissage vient mettre en pratique les acquis de deux premières formations en gestion non violente de conflit et en leadership au profit de cinquante lycéennes de Tillabery et c’est parmi elles qu’ont été identifiés 10 dynamiques et ambitieuses afin de prendre part à ce voyage.

Le lundi 21 octobre 2019, a enregistré l’arrivée des participantes à Niamey puis à l’ONG FAD. Apres les présentations d’usage, les filles ont eu droit à une communication sur les objectifs de l’activité, une brève biographie des personnes qui seront rencontrées lors du séjour et des copies  d’agenda.

Les femmes influentes identifiées sont :

  • Mme Kako présidente de la CONGAFEN
  • Mme Dedy Hadjara Abdoulaye Juge des mineurs
  • Mme Ibrahim Raki Djermakoye présidente/directrice générale de l’entreprise 2MInvest
  • Docteur Djamila Ferdjani Consultante Internationale en santé
  • Mme Samira Ben Ousmane présidente de l’association NigeriElle d’Excellence
  • Mme Assalama présidente du Comité des Jeunes Filles Leaders (COJEFIL)

L’équipe fut composée de dix (10) filles de Tillabéry et trois (3) agents de l’ONG FAD pour chacune des visites. Toutes les femmes rencontrées ont partagé avec les filles leurs parcours, échangé avec elles sur leurs projets à venir, et leur ont prodigué des conseils quant à leur conduite de vie. Chaque visite a été marquée par une présentation des objectifs de l’activité par un agent de l’ONG FAD, ensuite la femme rencontrée partageait son expérience et les filles lui posaient des questions d’éclaircissement.

Le premier entretien c’était au ministère de la justice avec Mme Kako le lundi 21 Octobre 2019 à 13h :

Juriste et activiste de la société civile, Mme Kako Fatima a introduit en félicitant l’ONG FAD pour toutes les actions qu’elle mène au profit des femmes et jeunes filles du Niger. Ensuite elle a partagé son parcours qui a consisté à être membre en 2004, de l’association qui s’appelait MOUNGANE qui veut dire en haoussa ’’ les femmes ont compris’’ avant de devenir en 2004 Présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Aujourd’hui composée de 73 ONG, la CONGAFEN a pour mission de coordonner les actions des ONG  et Associations œuvrant pour la promotion de la femme nigérienne. Apres son parcours, elle a défini certains mots clés qu’elle avait évoqué lors de son récit, tel qu’ONG, plateforme, leadership, société civile etc.

A la fin de son récit, les filles lui ont posé un certain nombre de questions à savoir :

  • Quelles sont les activités menées par la CONGAFEN dans la région de Tillabéry ?

Les sensibilisations sur l’autonomisation des femmes, gestion non violente de conflit et la scolarisation de la jeune fille.

  • Combien des jeunes filles la CONGAFEN à sauver du mariage des enfants ?

La Congafen a une organisation membre appelée SOS FEVV qui s’occupe du mariage des enfants et qui est toujours prête à intervenir et c’est elle détient les statistiques relatives au nombre d’enfants sauvés du mariage.

  • Quels sont les difficultés rencontrées ?

«  La vie est faite des hauts et des bas alors il faut se battre pour réussir, avoir une volonté ferme. La famille et le service sont deux choses qui se complètent et pour gérer les deux il faut s’organiser. J’ai l’ultime conviction que vous allez réussir là où nous avons échouées. »

Deuxième entretien c’était au 2MInvest avec la PDG  Mme Raki Djermakoye le mardi 22 Octobre 2019 à 10h

  • Juriste et activiste de la société civile, Mme Kako Fatima a introduit en félicitant l’ONG FAD pour toutes les actions qu’elle mène au profit des femmes et jeunes filles du Niger. Ensuite elle a partagé son parcours qui a consisté à être membre en 2004, de l’association qui s’appelait MOUNGANE qui veut dire en haoussa ’’ les femmes ont compris’’ avant de devenir en 2004 Présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Aujourd’hui composée de 73 ONG, la CONGAFEN a pour mission de coordonner les actions des ONG  et Associations œuvrant pour la promotion de la femme nigérienne. Apres son parcours, elle a défini certains mots clés qu’elle avait évoqué lors de son récit, tel qu’ONG, plateforme, leadership, société civile etc.

    A la fin de son récit, les filles lui ont posé un certain nombre de questions à savoir :

    • Quelles sont les activités menées par la CONGAFEN dans la région de Tillabéry ?

    Les sensibilisations sur l’autonomisation des femmes, gestion non violente de conflit et la scolarisation de la jeune fille.

    • Combien des jeunes filles la CONGAFEN à sauver du mariage des enfants ?

    La Congafen a une organisation membre appelée SOS FEVV qui s’occupe du mariage des enfants et qui est toujours prête à intervenir et c’est elle détient les statistiques relatives au nombre d’enfants sauvés du mariage.

    • Quels sont les difficultés rencontrées ?

    «  La vie est faite des hauts et des bas alors il faut se battre pour réussir, avoir une volonté ferme. La famille et le service sont deux choses qui se complètent et pour gérer les deux il faut s’organiser. J’ai l’ultime conviction que vous allez réussir là où nous avons échouées. »

Le même jour à 14h, s’est tenu au tribunal de Niamey le troisième entretien avec la juge des mineurs Mme Dedy Hadjara Abdoulaye.

Ayant été l’étudiante la plus brillante et aussi la plus jeune juge de sa promotion, Mme Hadjara a tout d’abord définie quelques notions telle que : le droit, le magistrat, la justice etc. elle a ensuite, encouragée les jeunes filles à étudier (travailler) et surtout celles qui veulent faire des études en droit. Car il faut beaucoup de courage et de persévérance pour le faire surtout à l’université Abdou Moumouni de Niamey, comme le dit le dicton «  celui qui réussit n’est pas celui-là qui n’est jamais tombé mais celui qui se relève après être tombé ».

« Le bon magistrat est celui qui cherche plus, les études en droit est une continuité, je ne qualifie pas les problèmes rencontrés à l’université comme difficultés car pour moi ce fut un défi qu’il fallait à tout prix relever». « Oui, j’ai rencontrée des difficultés dans ma vie professionnelle, rien n’est facile et encore moins dans le domaine de la justice, mais avec la volonté et la confiance en soi, on peut réussir tout ce que l’on entreprend » Disait Mme Dedy Hadjara

Le mercredi 23 Octobre 2019, s’est tenu l’entretien suivant avec Mme Samira Ben Ousmane présidente de l’Association NigeriElle.

NigeriElle est une association crée récemment par Mme Samira Ben Ousmane, autre fois styliste. Apres présentation de son parcours personnel, Mme Samy a expliqué que la force de NigeriElle réside dans l’évènementiel, l’autonomisation et la formation des jeunes filles. Elle met beaucoup l’accent sur la formation d’où son projet de formation de 100 filles lancé le 08 aout dernier.

Selon Mme Samira : «  Pour faire une chose, il faut d’abord en avoir la passion, quand on est passionné d’une chose, on ne l’abandonne jamais ».

Les jeunes filles ont posé quelques questions auxquelles elle avait répondu :

  • Pourquoi le nom NigeriElle ?

Niger qui représente son pays et Elle, la jeune fille.  Telle a été  la réponse donnée par la présidente sur la première question

  • Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Les difficultés sont énormes en leadership car être leader c’est contribuer au développement économique de son pays, chose qui n’est pas du tout facile surtout pour une jeune femme.

  • Si vous deviez entreprendre, ce serai sur quoi ? Telle était la question posée à tour de rôle aux jeunes filles par Mme Samira.

Elle a ensuite conseillé à chaque jeune fille selon son idée, une méthode et les techniques à suivre pour atteindre son objectif.

L’entretien avec Docteur Djamila Ferdjani était le même jour vers 16h

Femme modèle pour la fille nigérienne, Dr Ferdjani œuvre dans le domaine de la santé. Elle est consultante et fut la première femme nigérienne à posséder une polyclinique. Ensuite, elle a créé une ONG dénommée Mad-Com. A travers son parcours, les filles ont compris combien elle a dû se battre pour être là où elle est actuellement. Selon Dr Ferdjani faire des études en médecine demandent  beaucoup d’implication et de patience car le parcours est long surtout si l’on veut aller vers une spécialisation.

Elle a expliqué que pour être autonome il ne faut compter ni sur la famille ni sur le mari mais sur soi-même, qu’il faut se fixer des objectifs et se battre pour les atteindre ou même les surpasser. Il faut savoir changer les règles car le premier mari d’une fille doit être ses études et son diplôme.

Beaucoup de questions pertinentes ont été posées à ce niveau par les filles, des questions auxquels elle a répondue.

Elle a enfin, félicitée et encouragée l’ONG FAD pour cette très  belle initiative.

Mme Assalama présidente de Cojefil jeudi 24 Octobre 2019 à 15h

Elle a d’abord présentée le comité des jeunes filles leaders (Cojefil) mis en place par FAD ensuite parlé de son parcours et enfin donné quelques conseils et principes de leadership. « Il faut : être à l’écoute des autres, humble, accompagnateur, donner une bonne image de soi, être honnête dans son travail ».

Cérémonie de clôture

C’est devant la presse et toute l’équipe FAD que les filles ont une après l’autre restitué de manière résumée les leçons apprises au cours de ce voyage d’apprentissage, et promis de partager leur expérience avec les autres filles de la région n’ayant pas pris part au voyage.

Pour clore cette activité la Coordinatrice de l’ONG FAD, a facilité, encouragé et incité les jeunes filles à mettre en pratique les acquise du voyage pour que ceci puisse être profitable à toute la population de Tillabéry surtout en cette veille de 18 Décembre et au pays tout entier.

Le vendredi 25 Octobre 2019, les jeunes filles ont été conduites à l’espace Zen de Niamey afin de s’y distraire et clôturer en beauté leur séjour dans la capitale nigérienne.

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