La déperdition des jeunes est une situation qui nous préoccupe à plus d’un titre. Plusieurs établissements scolaires sont devenus des lieux X pour les jeunes scolaires qui n’arrivent plus à dissuader leurs envies qui se manifestent pour la plupart à l’âge pubère.
Doit on en parler?
De plus en plus des jeunes filles tombent enceinte et avortent sans que la société ne s’en rende compte. Les auteurs sont multiples : camarades garçons, enseignants, autorité, etc…
doit on dénoncer ?
Cela nous préoccupe tous et nous en sommes tous responsables. Il est important alors qu’on dénonce afin de réduire ce fléau qui risque de s’aggraver de génération en génération. Le sexe n’est plus un tabou pour la plupart des jeunes qui trouvent normal de passer à l’acte quand ils en ont envie. Le sexe n’est plus un tabou dans une société pourtant fondée sur des valeurs religieuses et traditionnelles. Le sexe n’est plus un tabou dans une société où les jeunes pensent qu’ils sont responsables de leurs corps et peuvent décider de leur sexualité. L’acte sexuel n’est plus condamnable dans notre société car des fois ceux sensés éduquer et blâmer en sont les auteurs.
Quoi faire?
Il est important de poser le débat et continuer d’attirer l’attention des jeunes. Il faut inculquer des valeurs aux jeunes dans les établissements scolaires Il faut créer des espaces d’échange au sein des établissements afin d’inviter les jeunes à débattre et se donner une code de conduite. Il faut attirer l’attention des chefs d’établissement à plus veiller sur le comportement des jeunes, mettre en place des règles afin d’éviter que les écoles soient des lieux X Il faut encourager les jeunes à dénoncer ces actes au sein de leurs écoles.
Il faut sensibiliser les filles à la préservation de leur dignité, des valeurs féminines, elles sont des futures mères éducatrices, la pudeur est une valeur sûre, elles doivent comprendre cela. L’Etat doit penser à mettre en place un dispositif de surveillance pour sanctionner les concernés. Ce thème doit être un sujet d’actualité et nous devons continuer à en parler.
Nafissatou Idé