Assemblé Générale Ordinaire 2021

Les journées du 27 et 28 septembre 2021 ont été consacrées à l’Assemblée Générale ordinaire de l’ONG FAD, ayant réuni les membres actifs, le CA sortant et une table de séance pour coordonner les travaux.

Cette assise de deux jours a permis la validation des documents statutaires et stratégiques de l’organisation. Au total 15 documents ont été amendés et validés.

Autre fait important de cette Assemblée Générale, c’est qu’elle fut le lieu de reconstitution du bureau du conseil d’administration à travers des élections transparentes ayant élues 4 nouveaux membres et confirmé un membre du bureau du CA sortant, soit 5 membres de CA appuyés par deux commissaires au compte.

Un autre acquis de cette AG, est la nomination de la Directrice Exécutive en lieu et place de la Coordinatrice, conformément aux nouvelles réformes des statuts et règlements de l’organisation.

Dialogue politique sur la feuille de route de la CEDEAO pour mettre fin au mariage d’enfants

Lancement ce matin à l’hôtel Homeland du dialogue politique sur la feuille de route de la CEDEAO pour mettre fin au mariage d’enfants. Cet atelier organisé par l’ONG FAD en partenariat avec WILDAF AO a pour objectif global de vulgariser la feuille de route de la CEDEAO auprès des acteurs étatiques et de la société civile.
Au terme de ces échanges de 2 jours, les résultats suivants sont attendus :
-La feuille de route est connue
-Les acteurs privés et publics, se sont engagés à la mettre en œuvre
-Des plans d’actions sont élaborés sur la base des gaps à rattraper inspirés des huit stratégies pour mettre fin au mariage des enfants,
-Un mécanisme de suivi des engagements est mis en place.

Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la Sphère publique : Leadership féminin efficace en vue d’aboutir à un avenir Égalitaire.

A l’occasion de la journée internationale de la femme le 08 mars, l’ONG Femmes Actions et développement FAD a organisé en date du Mardi 02 Mars 2021 un cadre d’échange et de partage d’expériences avec les candidates de différents bords politiques aux échéances électorales 2020-2021 avec le financement de son partenaire l’Agence Belge de Développement ENABEL.

La séance a débuté avec une Fatiha et un mot de bienvenue de la modératrice Mariama Mamoudou Djibo, chargée de Programme à l’ONG FAD, qui a présenté le thème et l’agenda de la journée avant de donner la parole à la Coordinatrice de l’ONG FAD Nafissatou Idé Sadou. Cette dernière a commencé par des félicitations à l’endroit des femmes ayant porté leur candidature au titre des échéances électorales de 2020. Elle estime que, malgré les résultats, ce fut une expérience enrichissante pour elles, malgré les difficultés car les élections furent difficiles et n’ont pas apportés les résultats escomptés pour les femmes. La Coordinatrice a en effet déploré, l’insuffisance de respect des engagements pris par un bon nombre de partis politiques ayant pourtant signer la convention avec l’ONG FAD en date du 11 Septembre. Cela sous-entend que ces derniers n’ont pas assez pris en compte et promue la gente féminine dans leur parti ainsi que dans l’obtention de poste électoraux comme prévue dans la convention. C’est pourquoi, la Coordinatrice a invité les femmes à s’imposer d’avantage et à chercher le mérite dans la sphère politique, en commençant à se préparer dès à présent pour les élections à venir, mais aussi en s’engageant dans leur communauté et dans leur partis politiques pour le bien de la société afin d’être connue, appréciée et avoir une bonne base électorale.

À la suite de l’intervention de la Coordinatrice, la parole fut donnée à la représentante d’ENABEL qui a souhaité encourager à son tour les participantes pour leurs engagements politique et pour le combat mené dans la recherche de poste politique. Elle a saisi l’occasion pour parler brièvement de son propre parcours politique et de la combativité dont elle a dû faire montre dans son pays natal, la Belgique. Elle a poursuivi en rappelant aux femmes que la politique est une affaire de tous sans distinction de race ou de sexe. Le contexte est certes quelque peu hostile à la participation des femmes, mais l’histoire a prouvé bon nombre de fois que la combativité et le quota accordé au genre marginalisés sont de bonne base pour se faire élire et pour changer les choses. Néanmoins, les femmes ne doivent pas s’arrêter là. Malgré l’obtention d’un taux de participation des femmes à 35% aux postes électifs (taux dépassant largement le minimum légal), les femmes se doivent de continuer la lutte pour l’obtention de la parité voire plus car les femmes représentant plus de moitié de la population au Niger.  Elle a également expliqué combien il est important de mettre l’accent sur la scolarisation de la jeune fille car celles-ci constituent la relève et sont un puissant outil dont on pourra se servir pour faire prévaloir les droits de la femme dans la sphère politique.

La représentante d’Enabel a achevé son intervention avec un mot de félicitation et de remerciement à l’endroit de l’ONG FAD, jeune organisation qui œuvre inlassablement pour la cause des femmes. A travers le thème de la journée, la Représentante à inviter les femmes à s’enhardir davantage dans leur lutte, à s’armer de courage mais aussi et surtout à prendre comme exemple des femmes déterminées telles que celle de l’ONG FAD afin de garantir le progrès du pays.

La parole fut par la suite donnée aux invitées pour parler de leur vécue en termes de politique.

La première à prendre la parole fut Mme Laoula Aïssata Binta candidate non élue au titre du parti Amen Amin. Elle a raconté durant son intervention avoir été candidate sur la désignation de son parti politique qui avait fois en sa capacité de réussite. D’ailleurs ce dernier n’a pas fait main basse dans l’accompagnement aussi bien technique que financier qu’il lui a octroyer dans le cadre de la mise en œuvre de sa campagne. Elle a également parler de l’accompagnement qu’elle a reçu de l’ONG FAD car ayant été bénéficiaire des formations/incubation faites au profit des candidates de Novembre à Décembre 2021 et ayant obtenus de FAD un appui pour son déplacement à travers la mise à sa disposition d’un véhicule, de bons d’essence et d’un chauffeur pour sa campagne électorale dans sa ville natale à Diffa. La région de Diffa étant connue pour son insécurité et son instabilité, c’est la peur au ventre mais tout de même déterminée que Mme Laoula a eu à faire sa candidature avec des actions qui lui ont été enseignée par l’ONG FAD lors des formations telles que le porte à porte. Elle a également expliqué comment elle a choisi des périodes stratégiques de la journée pour la réalisation de sa campagne et afin d’éviter de s’exposer au groupe terroriste « Boko Haram ». Malheureusement et ce malgré sa détermination, Mme Laoula n’a pu se rendre dans d’autres localités de la région de Diffa à cause d’attaque qui furent perpétrées pendant qu’elle était sur le terrain. Comme autre difficulté à laquelle elle fut confronté, Mme Laoula a parlé de la richesse de son adversaire qui ne s’est pas gêné pour soudoyer l’électorat pour obtenir le poste qu’il convoite. A ce niveau, elle a déploré la mentalité de la population en générale qui ont accepté de voter de lui non pas par conviction mais par cupidité. La Guest speaker a achevé sa présentation en félicitant toutes les candidates car elles le méritent et ce quel qu’en soient les résultats.

La Guest speaker Madame Aissata Issaka Hambali la candidate élue au poste de conseillère de la commune 4 de Niamey au titre du parti Kishin Kassa a ensuite pris la parole. Après un bref mot de remerciement à l’endroit de l’ONG FAD, elle a également fait cas de son parcours politique dans la commune 4 de Niamey. A son niveau, Mme Aissata a utilisé comme méthode de campagne les focus groupes et discussions avec les fadas de son quartier, ce qui lui a value l’obtention d’une certaine notoriété au niveau des jeunes du quartiers mais aussi de leur confiance. Elle a également fait cas des autres gains durant l’incubation faite par FAD comme notamment une meilleure connaissance sur le processus électoral, la prise de parole en public et les techniques d’approches et de discussion avec les différents groupes cibles de sa campagne, à son niveau principalement les jeunes.

Après les présentations des Guest speakers, ont débuté les partages d’expériences avec les participantes car étant pour la plupart des candidates. Leurs interventions ont essentiellement porté sur :

  • La difficulté de la campagne aussi bien en milieu urbain que rural
  • L’insuffisance de soutien financier et matériel de la part des partis politiques ;
  • Les Menaces subit, perpétrées par les partis concurrents sur le terrain ;
  • L’achat de conscience des militants ;
  •  La déception des candidates qui se sont vue refusée le vote de l’électorat car n’ayant pas d’arguments financier convaincant ….

Cependant, les bénéficiaires des formations de l’ONG FAD ont à l’unanimité remercié FAD pour ses actions et son soutien aussi bien technique que financier.

Mme Maimouna, participante au titre d’ENABEL, ayant fait le constat de la récurrence de la question financière dans les commentaires des candidates a demandé à savoir comment les participantes comptent résoudre ce problème dans un monde dominé par l’argent ainsi que dans un contexte ou la pauvreté est existante et persistante, ce qui rend les personnes facilement corruptibles. Les participantes ont répondu que face à celui des actions à tous les niveaux doivent être fait afin de tout d’abord solutionner la pauvreté avec notamment la participation de l’Etat à travers la prise en compte des femmes dans la répartition des marchés ; l’action des ONG avec la formation des femmes en AGR ; enfin la valorisation de l’entreprenariat féminin au Niger ;

Un de mot de fin d’activité fut donnée aux participantes sous forme de question aux Guest-speakers.

Mme Laoula a affirmé que les partis politiques doivent s’assumer dans l’accompagnement des femmes dans leur combat. Elle a également conseillé aux femmes d’être solidaire entre elles car selon elle, le problème des femmes vient d’elles même.

 Mme Aïssata a soutenu l’avis de Mme Laoula sur l’accompagnement des femmes par leurs partis politique réciproques. Elle a annoncé par la même occasion qu’elle est sur la rédaction d’un programme au profit des femmes et des jeunes filles de sa commune qui sera bientôt transmit à la marie pour appréciation et potentiellement pour mise en œuvre.

L’activité pris fin avec la remise de cadeaux aux invités d’honneur et un mot de remerciement de la modératrice aux participants tout en souhaitant que le partenariat entre FAD et ENABEL perdure pour le bénéfice des femmes.

Conférence – Débat sur le rôle des femmes dans la lutte contre la prolifération des armes légères

« Rôle des femmes dans la lutte contre la prolifération des armes légères » c’est le thème de la conférence tenue aujourd’hui à l’ONG FAD dans le cadre de la célébration de la journée internationale des femmes, organisée par la Ligue International pour la Paix et la Liberté (WILPF), section du Niger en collaboration avec l’ONG FAD. Cette activité a enregistré la participation d’une vingtaine d’invités qui ont été édifier sur les textes et conventions qui régissent la circulation des armes au Niger, les différents types d’armes.

#GénérationEgalité

Journée Portes Ouvertes « OPEN DAY »

A l’occasion de la journée Internationale des Droits des femmes, l’ONG FAD a organisé une journée portes ouvertes qui a accueillie 50 meilleurs élèves et étudiants des établissements scolaires privés et publics de Niamey. A cette occasion, les élèves furent entretenus sur le thème de la journée et eurent droit à une présentation de FAD et de ses actions. Ce fut également une occasion pour les sensibiliser sur les axes d’intervention de FAD que sont la Gouvernance, l’Education, la Santé, l’Autonomisation, la Sécurité et les VBG

Atelier d’information et de validation du rapport d’EPU conjoint FAD WILPF Niger

L’EPU est une initiative du Conseil des droits de l’homme créé depuis 2006 par les Nations Unies dans le but d’être l’organe intergouvernemental principal des Nations unies sur toutes les questions relatives aux droits de l’Homme. L’EPU est un mécanisme quinquennal ayant pour but d’améliorer la situation des droits de l’homme dans chacun des 193 États membres des Nations Unies.

Pour sa troisième session, le Niger sera évalué sur le niveau de prise en compte des recommandations qui lui ont été faites lors des précédents cycles notamment sur la CEDEF.

Par ce mécanisme, la situation des droits de l’Homme de tous les pays membres de l’ONU est examinée et le résultat de chaque examen est un « document final » listant les recommandations n’ayant pas été prises en compte ainsi que les nouvelles ayant été faites à l’État en question qui devra les mettre en œuvre avant l’examen suivant.

Constat étant fait de l’insuffisance d’information des parties prenantes nigériennes sur cet examen, le WILPF Niger, en partenariat avec l’ONG FAD a réalisé le 4 mars 2021, un atelier d’information à l’endroit de 30 acteurs clés (Gouvernementaux et société civile) sur l’EPU afin de les outiller sur cet évènement de niveau mondial mais aussi afin d’amorcer la rédaction du rapport national des parties prenantes pour l’EPU.

Compte tenu des domaines d’intervention du WILPF Niger et celui de l’ONG FAD, le rapport qui sera présenté fera état de 04 thématiques :

  • Mariages précoces et forcés,
    • Droit à l’éducation des filles,
    • Participation des femmes à la vie publique et politique
    • Prévention des conflits et mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et sécurité.

Cet atelier va permettre au WILPF Niger et l’ONG FAD de recueillir davantage de recommandation et d’information sur les acquis du Niger afin d’enrichir le rapport qui sera présenté par la suite aux Etats qui siègeront à l’EPU et qui pourront faire des commentaires au Niger afin d’influencer les recommandations.

Déclaration générale sur la participation des femmes au processus électoral 2020-2021 au Niger

Contexte Général

L’ONG Femmes, Actions et Développement, (FAD Niger) qui œuvre pour la promotion des droits des femmes dans un contexte démocratique, s’est assignée depuis 2016 la mission d’impliquer pleinement les femmes nigériennes dans le processus électoral de 2020 et 2021.

A cet effet et depuis lors, elle a travaillé ardemment avec les femmes et les partis politiques afin de positionner celles-ci comme des acteurs politiques clés tant au niveau de la prise de décision qu’au niveau du choix des futurs gouvernants.

Dans ce sens, L’ONG FAD a réalisé des activités ayant profité à des milliers de femmes dans les huit régions et contrées reculées du Niger. Ces activités ont contribué à l’enrôlement massif des femmes qui représentent 55% du nombre total d’inscrits au fichier biométrique et à leur importante candidature au niveau des élections locales et législatives. Près de 35% de femmes ont été candidates, ce qui dépasse largement le minimum requis par la loi sur le quota qui est de 25%.

Il s’agit d’une première au Niger, de voir autant de femmes mobilisées dans un processus électoral. Des femmes déterminées, convaincues et soucieuses de leur devenir politique.

  1. Observation des élections 2020 et 2021

A l’occasion de ces deux derniers scrutins électoraux, à savoir législatif et présidentiel premier et deuxième tour, l’ONG FAD a formé et outillé 80 femmes qu’elle a déployées dans 803 bureaux de vote, couvrant les huit régions du Niger afin d’observer le déroulement des scrutins et de ressortir des indicateurs relatifs à la participation des femmes.

Ces missions d’observation, avaient pour objectifs de :

  • Améliorer l’implication des femmes dans le processus électoral
  •         
  1. Remarques et conclusions de l’observation des élections 2020 et 2021

Les 80 observatrices déployées par FAD, ont à l’occasion des deux scrutins, sillonné 803 bureaux de vote situés dans les localités de Niamey, Tahoua, Tillabéry, Dosso, Maradi, Diffa, Agadez et Zinder. Les bureaux de vote observés figurent à 70% dans des zones urbaines.  

A l’occasion des missions d’observation, FAD a mis en place un système entièrement informatisé, grâce à une application mobile mise à la disposition des équipes qu’elle a constitué à l’effet de l’observation. Il s’agit de trois équipes :  

  • Une équipe de collecte, responsable d’observer la tenue des élections composée des femmes et filles issues de différents partis politiques de la mouvance, de l’opposition et des non affiliés.
  • Une équipe de traitement de données, composée d’agents de FAD ayant reçu et centralisé les données transmises par les observatrices à l’aide du dispositif informatisé
  • Une équipe IT également constituée d’agents de FAD qui a analysé les données et formulé des recommandations

L’équipe de collecte a eu à observer l’entièreté du processus électoral, de l’ouverture au dépouillement des bureaux de vote en passant par le déroulement. A cet effet, les données collectées ont permis de formuler les conclusions suivantes conformément aux objectifs assignés par FAD :

S’agissant de la participation des femmes, les données recueillies révèlent que les femmes se sont pleinement impliquées dans le processus électoral de 2020-2021. Elles étaient présentes dans les files d’attente afin de s’acquitter de leurs devoirs citoyens. Leur participation à l’occasion des élections législative et présidentielle premier et deuxième tour s’élève en moyenne à 56%, dans les bureaux de vote visités par les missions d’observation de FAD.

Cependant, elles étaient moins présentes parmi le corps électoral. Leur présence en tant que personnel désigné par la CENI s’élève à 28%, dans les bureaux de vote observés. Elles étaient encore moins nombreuses parmi les délégués des partis politiques car à ce niveau elles représentent à peine 17% du nombre total de délégués. Aussi elles étaient quasi absentes parmi les agents des forces de défense et de sécurité déployés au niveau des bureaux de vote.

S’agissant de la tenue générale des élections, les données recueillies par les observatrices de FAD permettent, de manière globale d’apprécier positivement le processus électoral s’étant déroulé dans le calme et sans irrégularité majeure les jours de scrutins. 

  1. Recommandations

Compte tenu des conclusions qui précèdent et préoccupée par les actes de violences survenus après la proclamation des résultats par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l’ONG FAD recommande :

Au Gouvernement de :

  • Prendre les dispositions légales nécessaires afin de garantir l’inclusion et la participation des femmes, tel que prévu par les textes nationaux et internationaux
  • Impliquer les femmes membres des forces de défense et de sécurité dans le processus électoral
  • Prendre les mesures idoines pour préserver un climat de paix post électoral
  • Veiller à la sécurité des nigériens et de leurs biens, en tout temps et en toute circonstance

A la CENI de :

  • Désagréger par sexe le nombre d’électeurs inscrits sur la liste générale et dans chaque bureau de vote
  • Promouvoir une représentation équitable des femmes dans le corps électoral
  • Veiller à la moralité et aux aptitudes des agents membres du corps électoral et veiller à leur formation ainsi qu’à leur condition de travail
  • S’assurer de la présence des agents des forces de l’ordre au niveau de tous les bureaux de vote
  • Rendre accessible les bureaux de vote aux personnes âgées et en situation de handicap
  • Contribuer à maintenir un climat de paix post électoral

Aux partis politiques de :

  • Responsabiliser davantage les femmes afin d’en faire des délégués lors des scrutins
  • Veiller à la moralité et aux aptitudes des délégués et s’assurer de leur bonne formation
  • Promouvoir un climat de paix pré et post électoral
  • En cas de contestation ou réclamation, prioriser les procédures légales et éviter d’exposer les femmes, les jeunes et les enfants  

Aux partenaires techniques et financiers de :

  • Accompagner le nouveau régime dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable et mettre un accent particulier à la promotion des droits des femmes  
  • Soutenir la société civile dans ses actions pour le respect des droits humains et de la Démocratie
  • Soutenir les structures féminines à accompagner davantage les femmes dans leur leadership politique

Aux femmes de :

  • Accroitre leur leadership politique en se positionnant dans les sphères décisionnelles
  • Préparer en amont le prochain processus électoral 
  • Contribuer à la consolidation de la paix et à la préservation des valeurs citoyennes
  • Ne céder ni encourager aucun acte de violence post électoral
  • Servir de citoyennes modèles dans ce contexte de conflit post électoral
  • Demeurer vigilantes afin de ne pas être impliquées dans des actes de violences électorales
  • Conscientiser les jeunes et les enfants à ne pas s’exposer aux actes de vandalisme et de violences

Mots de fin

A l’issue de ce processus électoral long et complexe de par le nombre de scrutins, l’ONG FAD félicite tous les partis politiques et candidats, en particulier les femmes candidates aux différents scrutins et invite les filles et fils du Niger à se rappeler de la devise de notre cher pays qui est Fraternité – Travail et Progrès afin de renforcer nos liens fraternels et sauvegarder ce que nous avons de plus cher à savoir notre pays.

Fait à Niamey, le 1er Mars 2021                                

  L’équipe de l’ONG FAD

Mission de suivi des conventions entre les partis

L’ONG FAD a lancé le Mardi 17 novembre 2020 les missions de suivi des conventions signées le 11 septembre par les partis politiques.
Ces missions permettront d’evaluer les produits de la convention signée par les partis au profit des femmes.
A ce jour les équipes de suivi ont pu constater que tous les partis rencontrés ont surpassé le minimum légal octroyé par le quota et tendant même vers la parité pour certains d’entre eux tels que Kishin Kassa et Bassira .

Le second point positif constaté est que pour les élections à venir, tous sont mobilisés pour l’implication effective des femmes et des jeunes dans le processus d’investiture. C’est le cas du parti Sulhu dont les candidats sont majoritairement jeunes.
Dans d’autres partis comme Mahita , les femmes sont même en tête de liste.

FAD ainsi que le COFEMEP se réjouissent énormément des premiers retombées de la cérémonie en l’espace de trois mois.

Il est important de notifoer aussi les statistiques données par certains partis comme Mcc Arziki ou le president du parti a montré l’intérêt accordé a la participation de la femme. A cet effet une amélioration nette par rapport au quota a été faite. Il accorde 40% aux femmes au sein de son parti. Cet exploit s’averre salutaire.

Un constat au sein du parti PPNU SAWYI a eté fait.il s’agit de cette non discrimination faite au sein du parti, croire a l’idée du quota serait discriminatoire selon le parti, C’est pourquoi il privilegie la parité dans le cadre de l’epanouissement politique des femmes.

Mr Sannoussi Tambari jackou a montré son humble intérêt vis à vis de la convention. Il affirme que «tout ce que nous faisons, nous mettons la femme en avant» et la femme constitue un pilier fondamental dans nos fiefs.

Ceci représente la situation des partis rencontrés du mardi au jeudi.

Journée restitution des acquis des formations de FAD

Journée restitution des acquis des formations de FAD au profit des candidates de Ouallam, Terra et Tillaberi dans le cadre du projet Kagalo financé par Counterpart International Niger A rappeler que 75 femmes potentielles candidates ont été formées de façon continue pendant 9 mois sur diverses thématiques afin de se positionner en tant que candidates et de potentielles élues. Sur les 75 bénéficiaires, 50 femmes ont pu imposer leurs candidatures et sont aujourd’hui positionnées comme titulaires aux locales et législatives. ( Dans ce nombre ne sont pas comprises les suppléantes) Ce programme a extraordinairement transformé les femmes qui à leur debut étaient timides et pas sures de leurs capacités.

Séance d’écoute

Séance d’écoute et mise en place de comité de veille contre les VBG dans les quartiers et villages. Ce matin c’est la région de Zinder qui abrite la séance de shawara qui a pour objectif d’offrir un cadre d’écoute et de responsabilisation des femmes afin de lutter contre les violences basées sur le genre.