L’ONG FAD a procédé ce Samedi 16 mai 2020 à une remise de don vivres au profit de 100 familles démunies de la population de Doldol ( village situé à près de 20 km de Niamey), couplé à des séances de sensibilisation sur les mesures préventives du COVD-19. Ce don composé de vivres (riz, lait, sucre, huile, farine de manioc) et de kits sanitaires (bavettes et savons), d’une valeur de 2.400.000 FCFA, a été rendu possible grâce à la contribution généreuse du collectif des fonctionnaires internationaux du Niger de l’Union Africaine résidents à Addis-Abeba, représenté par Dr Abdallah Souleymane. Cette action vient s’ajouter aux efforts et initiatives de FAD dans l’objectif de lutter contre le COVID-19 et d’assister les populations les plus vulnérables en cette période de crise et de Ramadan.
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Consultations
13 Mai 2019 -13 Mai 2020: Le Bilan de l’ONG FAD
Au titre de l’année 2019, l’ONG FAD Niger a pu obtenir les résultats suivants dans le cadre de la promotion des femmes et filles nigériennes à travers ses six volets d’intervention.
Education:
- 1349 élèves filles de Maradi, Niamey et Tillabéry, ont été édifiées sur la nécessité de l’éducation pour la femme. 1050 d’entre elles ont été organisé en 21 comités d’écoute et de dénonciation dénommé cadre de hearing afin de dénoncer les abus dont elles sont victimes en milieu scolaire. 90 d’entre elles ont été organisées en club communautaire dénommé « be a girl » afin de mener des actions au profit de la communauté pour soutenir l’éducation des filles. Ces filles sont également assistées par FAD dans la préparation de leur future vie de femme.
- 1767 personnes dont des hommes, femmes, garçons et filles ont été amené à comprendre la nécessité de l’éducation de la fille et les conséquences du mariage des enfants à travers la projection par cinéma mobile d’un film réalisé sur la thématique par FAD
- 50 leaders religieux et coutumiers de Niamey et Maradi se sont engagés à mener bénévolement des activités en faveur de l’éducation des filles à travers des prêches et lors de certains regroupements publics.
- Plus de 35 000 personnes sensibilisées sur le bienfondé de la scolarisation des filles à travers des débats radios et télés
- 50 enseignants ont pris connaissance du décret N°935 portant protection soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité ainsi que ses arrêtés d’application et les utilisent contre les mariages précoces/forcés ou toute entrave à l’éducation de la fille dans leurs établissements scolaires.
- 1299 personnes ont pris conscience du droit à l’éducation des enfants et sont prêts à le respecter à travers des FADA mobiles qui ont consistées en des portes à porte dans 155 ménages à Maradi.
Gouvernance :
- 45 futures candidates issues de 7 partis politiques de la majorité et de l’opposition maitrisent les textes juridiques en faveur de la femme, la communication politique et la préparation de campagnes électorales efficaces.
- Une plateforme nommée Panier Virtuel composée d’une application accessible sur play store et d’un site Web disponible contenant des Vidéos, de la documentation et des notions sur la participation politique des femmes.
- 190 femmes politiques ont appris des expériences de femmes politique aguerries telles que Mme Betty, Mme Rakia Kaffa, Mme Sanady Tchimaden Hadatan et Mme Mariama Alhassane. A travers un espace dénommé Univers des Femmes en Politiques.
- Afin de contribuer au plaidoyer pour le rehaussement de la loi sur le quota, 10 femmes membres du COFEMEP ont été formées sur les techniques de plaidoyer et par la suite mené des plaidoyers auprès des leaders de leurs partis.
- 105 femmes en mesure de constituer d’elles-mêmes leurs dossiers électoraux et de diriger convenablement leurs campagnes électorales.
- 60 femmes politiques ont amélioré leur confiance en soi à travers des formations en développement personnel, et sont prêtes à se positionner dans leurs formations politiques.
- Près de 2 000 000 de personnes sensibilisées sur l’importance et le processus d’acquisition de pièces d’état civil à travers un sketch de sensibilisation publié sur les réseaux sociaux et projetées publiquement lors des sensibilisations.
- 2497 personnes sensibilisées directement sur l’importance de l‘obtention des pièces d’état civil et 410 pièces d’état civil délivrés dans les régions de Niamey, Tahoua, Agadez et Tillabéry.
Femme paix et sécurité:
- 690 jeunes de Tondikiwindi, Inates, Sanam, Ayorou, Makalondi, Téra et ouallam ont été amenés à comprendre la nécessité de s’organiser pour mener des actions en faveur de la consolidation de la paix dans la région de Tillabéry à travers des formations sur la communication, le plaidoyer, le leadership et la vie associative.
- Une stratégie standardisée propre à ces 7 communes a été élaborée après le recensement de tous les mécanismes et méthodes traditionnels de prévention et gestion de conflit.
- Un rapport sur la situation de la prolifération d’arme illicite dans la région de Tillabéry après l’organisation de 60 focus group dans les 7 communes.
Autonomisation:
- 10 filles scolaires de la région de Tillabéry amené à expérimenter le leadership féminin à travers un voyage sur Niamey leur ayant permis de rencontrer des femmes leaders dans différents domaines (santé, justice, entreprenariat, vie associative…).
Violence basée sur le genre:
- 87 filles sauvées dont 5 du mariage précoce et forcé et des agressions sexuelles en milieu scolaire, 32 de l’exploitation économique, 2 petites filles et 1 jeune garçon de violence domestique.
Santé :
- 1299 personnes dont des femmes, hommes, filles et garçons de communes vulnérables de Maradi ont compris la santé sexuelle et reproductive.
Si l’année 2019 a pu être concluante pour FAD, c’est aussi grâce à la confiance que nous ont accordé les partenaires techniques et financiers au plan national et International dont : Oxfam Niger, Voice, UNICEF, l’ambassade de France au Niger, Girls first fund, National Democratic Institute et National Endowment for Democracy.
‘CONDAMNES A REUSSIR’, LE LIVRE DE LA GABONAISE ISELLE AKWOUE QUI VEUT BOUSCULER LES AFRICAINES
S’il y a bien un livre à se procurer autour de la Journée Internationale de la Femme, c’est celui-là. Condamnés à Réussir est publié aux éditions Atramenta à l’international depuis le 19 Janvier, et bat déjà des records de vente, avant même son lancement officiel au Gabon, pays d’origine de l’auteure.
- Vous êtes analyse contrat, auteure, mentor pour plusieurs programmes de développement et consultante en performance entrepreneuriale. Vous avez pris part au Programme lancé par Barack Obama, International Visitors Leadership, Femmes Leaders pour la promotion de la Paix et la sécurité avec Nafissatou Ide notamment. Quel est le rapport avec l’entrepreneuriat ?
L’entrepreneuriat a tout à voir avec la promotion de la paix et la sécurité. Il constitue une voie vers l’indépendance financière, hors nous savons que les conflits et l’instabilité frappent le plus dans les zones ou la précarité et la pauvreté abondent. De plus, quand plusieurs femmes s’unissent, comme c’est le cas de la coopérative agricole Femmes en Action, au Mali, ce sont des dizaines, des centaines de familles qui sont nourries, d’enfants que l’on peut envoyer à l’école. Les femmes ont aussi une attirance toute particulière envers l’entrepreneuriat comme moyen d’expression et d’exploitation des capacités qu’elles possèdent en elles. Elles ont une créativité qui leur permet rapidement d’apporter des solutions à leur environnement, quand on leur en donne les moyens. Et quand une femme est épanouie dans son autonomie, c’est l’Afrique qui gagne. Mais nous sommes encore trop peu nombreuses à avoir des entreprises prospères et pérennes.
- Le livre dit dans le prologue s’adresser aux Acharnés, qui sont-ils ?
C’est une génération qui fait la différence par sa rigueur, sa constance et sa stratégie et sa conscience de son rôle pour l’Afrique. Il y a malheureusement trop de vulgarisation, de mauvaise compréhension, de prolifération et de surexploitation de ce que l’entrepreneuriat est pour l’Afrique. Il y a encore trop d’entrepreneurs qui le sont par quête de notoriété, d’opportunité, de liberté de mouvement. L’entrepreneur dont l’Afrique a besoin est utile dans sa ville, chaque petit quartier, chaque village. Hommes ou femmes, les Acharnés veulent du concret, un contenu qui n’est pas forcément une adaptation ‘copie-coller’ des théories de management à l’occidental. Nous sommes légitimes.
- En quoi le livre est-il différent ?
Je ne sais pas s’il est différent, mais il est percutant, et ça rime. J’ai tenté une structure différente. Toute la première partie parle vraiment à l’africain, rappelle notre histoire, nous n’avons pas attendu la globalisation pour savoir faire des affaires, créer de la richesse et développer notre environnement. Le livre parle des manuscrits de Tombouctou, l’un des plus anciens exemples de notre formidable puissance intellectuelle, commerciale, légale et scientifique. Plus de 20,000 documents écrits, dont des contrats commerciaux, des conseils en gestion de terre, etc. Pourtant, ils datent du XVIIe siècle, et s’étendent sur plus de deux-cents ans ! Nous venons de quelque part…
Le livre, de façon très volontaire, amène le lecteur à être interpellé et à mieux se connaître soi-même avant d’entrer dans toute la deuxième partie, qui est plus technique, penchée sur les aspects commerciaux et stratégiques. Dernier élément de la différence de Condamnés à Réussir, une fois le livre terminé, il manquait quelque chose. L’échec. On aime bien parler de nos réussites, mais on est frileux quand il s’agit de partager ses échecs. J’accorde tout un pan du livre sur le partage de ce que j’appelle ‘les temps obscurs’, et la gestion de l’échec.
- Vous partagez aussi l’histoire d’autres entrepreneurs à succès ?
- Pas forcément ceux qu’on connait, mais ceux qui représentent une réussite africaine selon des critères variés telle que la réponse à l’environnement comme Edward Moshole, qui était technicien de surface en Afrique du Sud et est aujourd’hui à la tête de l’empire industriel Chemfresh. La détermination et l’intelligence marketing de Marie Diongoye Konaté, de KPR Côte d’Ivoire, géant de l’agroalimentaire qui rivalise avec Danone, et qui a commencé avec un petit broyeur de 400,000XAF qu’elle garde encore aujourd’hui. La capacité de développement et d’emploi de la main d’œuvre locale, comme l’a fait Bethlehem Alemu, créatrice de la marque Sole Rebels.
Je terminerai ici avec l’exemple de l’excellence d’innovation transfrontalière de NJ Ayuk, CEO de l’incontournable cabinet d’expertises légales Centurion Group, qui dit « Il est temps de créer des modèles de réussite à l’africaine, avec notre histoire et notre parcours ».
Univers des femmes en politique 4ème édition
L’univers des femmes en politique est un espace d’échange intergénérationnel entre femmes de tous bords politique initié et mis en oeuvre par l’ONG FAD et financé par le NED. Pour sa 4ème édition en date du 28 février 2019, l’invitée du mois fut Madame Mariama Alhassane, Parlementaire à l’Assemblée Nationale. Les femmes politiques étaient venue nombreuses pour échanger et s’enquérir des nouvelles expériences en politique.
Bref présentation de Mme Mariama Alhassane :
Titulaire d’un D.E.S.S en Sciences Administratives , Mariama Alhassane est née le 18 mai 1952 à Niamey et mère de 2 enfants.
Fervente militante du MNSD Nassara, elle a occupé plusieurs postes au sein du parti dont entre autres celui de Membre de droit de bureau Politique National (BPN) en qualité de député.
Aujourd’hui Parlementaire à l’Assemblée Nationale, Mariama Alhassane a été Ministre de la Fonction Publique et du Travail de 1991 à 1993. Elle a également occupée plusieurs postes dont celui de Haut-commissaire à la Réforme Administrative et à la Décentralisation de 1995 à 2004 et de Vice-présidente du Parlement du Niger en 2009, pour ne citer que ceux-là.
Son engagement et son travail lui ont valu plusieurs témoignages de satisfaction dont le plus récent est le Trophée « Reconnaissance du Tourisme » décerné par la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat en 2011.
La sexualité en milieu scolaire: Peut on en parler ?
La déperdition des jeunes est une situation qui nous préoccupe à plus d’un titre. Plusieurs établissements scolaires sont devenus des lieux X pour les jeunes scolaires qui n’arrivent plus à dissuader leurs envies qui se manifestent pour la plupart à l’âge pubère.
Doit on en parler?
De plus en plus des jeunes filles tombent enceinte et avortent sans que la société ne s’en rende compte. Les auteurs sont multiples : camarades garçons, enseignants, autorité, etc…
doit on dénoncer ?
Cela nous préoccupe tous et nous en sommes tous responsables. Il est important alors qu’on dénonce afin de réduire ce fléau qui risque de s’aggraver de génération en génération. Le sexe n’est plus un tabou pour la plupart des jeunes qui trouvent normal de passer à l’acte quand ils en ont envie. Le sexe n’est plus un tabou dans une société pourtant fondée sur des valeurs religieuses et traditionnelles. Le sexe n’est plus un tabou dans une société où les jeunes pensent qu’ils sont responsables de leurs corps et peuvent décider de leur sexualité. L’acte sexuel n’est plus condamnable dans notre société car des fois ceux sensés éduquer et blâmer en sont les auteurs.
Quoi faire?
Il est important de poser le débat et continuer d’attirer l’attention des jeunes. Il faut inculquer des valeurs aux jeunes dans les établissements scolaires Il faut créer des espaces d’échange au sein des établissements afin d’inviter les jeunes à débattre et se donner une code de conduite. Il faut attirer l’attention des chefs d’établissement à plus veiller sur le comportement des jeunes, mettre en place des règles afin d’éviter que les écoles soient des lieux X Il faut encourager les jeunes à dénoncer ces actes au sein de leurs écoles.
Il faut sensibiliser les filles à la préservation de leur dignité, des valeurs féminines, elles sont des futures mères éducatrices, la pudeur est une valeur sûre, elles doivent comprendre cela. L’Etat doit penser à mettre en place un dispositif de surveillance pour sanctionner les concernés. Ce thème doit être un sujet d’actualité et nous devons continuer à en parler.
Nafissatou Idé
FAD a réalisé le souhait d’une jeunes étudiante de Tahoua
Lors d’une séance de sensibilisation dans le village de Elkokia, l’équipe de mission a remarqué Mariama, la première fille du village a admettre au Baccalauréat depuis la création de l’école et actuellement étudiante à l’Université de Tahoua, et lui a demandé ce dont elle avait besoin pour mieux réussir ses études et elle a répondu désirer un ordinateur portable, FAD a alors réalisé son souhait.
Notre combat c’est aussi d’accompagner ces filles en situation de vulnérabilité pour réussir afin qu’elles soient des leaders de demain.
Ateliers de formation de 90 filles scolaires sur les droits des enfants au Niger et le leadership féminin
Informer et sensibiliser les filles sur leurs droits et les voies de recours en cas de violation, tel est l’objet de l’atelier de formation organisé par l’ONG Femmes, Actions et Développement (FAD) dans le cadre de la subvention du Girls First Fund dans son projet intitulé « contribuer à l’épanouissement de la fille de Maradi ». Pendant plus de 5 jours, 90 filles scolaires de 3 départements de la région de Maradi à savoir (Gazaoua, Dakoro et Mayahi) ont été formées sur les droits des enfants au Niger et le leadership.
l’objectif secondaire de ces formations est de faire en sorte que ces filles puissent s’organiser en comité communautaire afin qu’elles discutent périodiquement des préoccupations des filles de la communauté et initier des solutions pérennes. Par la suite, elles bénéficieront des formations sur différents domaines leur concernant : Santé sexuelle et de la reproduction, la planification familiale, hygiène menstruelle, santé, etc.
1ère Edition de l’Univers des femmes en politique
Le Jeudi 07 Novembre 2019 s’est tenu la première édition de L’#Univers_des_femmes_en_politique qui est une innovation de l’ONG FAD Niger qui consiste en un espace d’échange intergénérationnel entre femmes de tous bords politiques. Il s’agit d’inviter une fois par mois, une femme ayant une carrière politique réussie afin qu’elle partage son parcours avec d’autres femmes en quête d’expérience politique. Nous nous réjouissons de la tournure de cette première édition dont la Guest Speaker a été Mme Bety Aichatou Habibou Oumani, une femme très appréciée par ses paires pour son activisme social et politique.
Voyage d’apprentissage des jeunes filles de Tillabéry
Dans le cadre de la subvention pay for it 3 octroyée par l’ambassade des Etats Unis au Niger par le biais du Conseil National de la jeunesse, la Coordinatrice de l’ONG FAD a organisé un voyage d’apprentissage au profit de 10 jeunes filles élèves de Tillabery. Ce voyage s’est effectué du lundi 21 au vendredi 25 Octobre 2019 dans la région de Niamey et a consisté à rencontrer des femmes influentes de Niamey, afin qu’elles partagent leurs parcours et expériences avec les jeunes filles de Tillabery pour pouvoir les inspirer. Ce voyage d’apprentissage vient mettre en pratique les acquis de deux premières formations en gestion non violente de conflit et en leadership au profit de cinquante lycéennes de Tillabery et c’est parmi elles qu’ont été identifiés 10 dynamiques et ambitieuses afin de prendre part à ce voyage.
Le lundi 21 octobre 2019, a enregistré l’arrivée des participantes à Niamey puis à l’ONG FAD. Apres les présentations d’usage, les filles ont eu droit à une communication sur les objectifs de l’activité, une brève biographie des personnes qui seront rencontrées lors du séjour et des copies d’agenda.
Les femmes influentes identifiées sont :
- Mme Kako présidente de la CONGAFEN
- Mme Dedy Hadjara Abdoulaye Juge des mineurs
- Mme Ibrahim Raki Djermakoye présidente/directrice générale de l’entreprise 2MInvest
- Docteur Djamila Ferdjani Consultante Internationale en santé
- Mme Samira Ben Ousmane présidente de l’association NigeriElle d’Excellence
- Mme Assalama présidente du Comité des Jeunes Filles Leaders (COJEFIL)
L’équipe fut composée de dix (10) filles de Tillabéry et trois (3) agents de l’ONG FAD pour chacune des visites. Toutes les femmes rencontrées ont partagé avec les filles leurs parcours, échangé avec elles sur leurs projets à venir, et leur ont prodigué des conseils quant à leur conduite de vie. Chaque visite a été marquée par une présentation des objectifs de l’activité par un agent de l’ONG FAD, ensuite la femme rencontrée partageait son expérience et les filles lui posaient des questions d’éclaircissement.
Le premier entretien c’était au ministère de la justice avec Mme Kako le lundi 21 Octobre 2019 à 13h :
Juriste et activiste de la société civile, Mme Kako Fatima a introduit en félicitant l’ONG FAD pour toutes les actions qu’elle mène au profit des femmes et jeunes filles du Niger. Ensuite elle a partagé son parcours qui a consisté à être membre en 2004, de l’association qui s’appelait MOUNGANE qui veut dire en haoussa ’’ les femmes ont compris’’ avant de devenir en 2004 Présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Aujourd’hui composée de 73 ONG, la CONGAFEN a pour mission de coordonner les actions des ONG et Associations œuvrant pour la promotion de la femme nigérienne. Apres son parcours, elle a défini certains mots clés qu’elle avait évoqué lors de son récit, tel qu’ONG, plateforme, leadership, société civile etc.
A la fin de son récit, les filles lui ont posé un certain nombre de questions à savoir :
- Quelles sont les activités menées par la CONGAFEN dans la région de Tillabéry ?
Les sensibilisations sur l’autonomisation des femmes, gestion non violente de conflit et la scolarisation de la jeune fille.
- Combien des jeunes filles la CONGAFEN à sauver du mariage des enfants ?
La Congafen a une organisation membre appelée SOS FEVV qui s’occupe du mariage des enfants et qui est toujours prête à intervenir et c’est elle détient les statistiques relatives au nombre d’enfants sauvés du mariage.
- Quels sont les difficultés rencontrées ?
« La vie est faite des hauts et des bas alors il faut se battre pour réussir, avoir une volonté ferme. La famille et le service sont deux choses qui se complètent et pour gérer les deux il faut s’organiser. J’ai l’ultime conviction que vous allez réussir là où nous avons échouées. »
Deuxième entretien c’était au 2MInvest avec la PDG Mme Raki Djermakoye le mardi 22 Octobre 2019 à 10h
- Juriste et activiste de la société civile, Mme Kako Fatima a introduit en félicitant l’ONG FAD pour toutes les actions qu’elle mène au profit des femmes et jeunes filles du Niger. Ensuite elle a partagé son parcours qui a consisté à être membre en 2004, de l’association qui s’appelait MOUNGANE qui veut dire en haoussa ’’ les femmes ont compris’’ avant de devenir en 2004 Présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Aujourd’hui composée de 73 ONG, la CONGAFEN a pour mission de coordonner les actions des ONG et Associations œuvrant pour la promotion de la femme nigérienne. Apres son parcours, elle a défini certains mots clés qu’elle avait évoqué lors de son récit, tel qu’ONG, plateforme, leadership, société civile etc.
A la fin de son récit, les filles lui ont posé un certain nombre de questions à savoir :
- Quelles sont les activités menées par la CONGAFEN dans la région de Tillabéry ?
Les sensibilisations sur l’autonomisation des femmes, gestion non violente de conflit et la scolarisation de la jeune fille.
- Combien des jeunes filles la CONGAFEN à sauver du mariage des enfants ?
La Congafen a une organisation membre appelée SOS FEVV qui s’occupe du mariage des enfants et qui est toujours prête à intervenir et c’est elle détient les statistiques relatives au nombre d’enfants sauvés du mariage.
- Quels sont les difficultés rencontrées ?
« La vie est faite des hauts et des bas alors il faut se battre pour réussir, avoir une volonté ferme. La famille et le service sont deux choses qui se complètent et pour gérer les deux il faut s’organiser. J’ai l’ultime conviction que vous allez réussir là où nous avons échouées. »
Le même jour à 14h, s’est tenu au tribunal de Niamey le troisième entretien avec la juge des mineurs Mme Dedy Hadjara Abdoulaye.
Ayant été l’étudiante la plus brillante et aussi la plus jeune juge de sa promotion, Mme Hadjara a tout d’abord définie quelques notions telle que : le droit, le magistrat, la justice etc. elle a ensuite, encouragée les jeunes filles à étudier (travailler) et surtout celles qui veulent faire des études en droit. Car il faut beaucoup de courage et de persévérance pour le faire surtout à l’université Abdou Moumouni de Niamey, comme le dit le dicton « celui qui réussit n’est pas celui-là qui n’est jamais tombé mais celui qui se relève après être tombé ».
« Le bon magistrat est celui qui cherche plus, les études en droit est une continuité, je ne qualifie pas les problèmes rencontrés à l’université comme difficultés car pour moi ce fut un défi qu’il fallait à tout prix relever». « Oui, j’ai rencontrée des difficultés dans ma vie professionnelle, rien n’est facile et encore moins dans le domaine de la justice, mais avec la volonté et la confiance en soi, on peut réussir tout ce que l’on entreprend » Disait Mme Dedy Hadjara
Le mercredi 23 Octobre 2019, s’est tenu l’entretien suivant avec Mme Samira Ben Ousmane présidente de l’Association NigeriElle.
NigeriElle est une association crée récemment par Mme Samira Ben Ousmane, autre fois styliste. Apres présentation de son parcours personnel, Mme Samy a expliqué que la force de NigeriElle réside dans l’évènementiel, l’autonomisation et la formation des jeunes filles. Elle met beaucoup l’accent sur la formation d’où son projet de formation de 100 filles lancé le 08 aout dernier.
Selon Mme Samira : « Pour faire une chose, il faut d’abord en avoir la passion, quand on est passionné d’une chose, on ne l’abandonne jamais ».
Les jeunes filles ont posé quelques questions auxquelles elle avait répondu :
- Pourquoi le nom NigeriElle ?
Niger qui représente son pays et Elle, la jeune fille. Telle a été la réponse donnée par la présidente sur la première question
- Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Les difficultés sont énormes en leadership car être leader c’est contribuer au développement économique de son pays, chose qui n’est pas du tout facile surtout pour une jeune femme.
- Si vous deviez entreprendre, ce serai sur quoi ? Telle était la question posée à tour de rôle aux jeunes filles par Mme Samira.
Elle a ensuite conseillé à chaque jeune fille selon son idée, une méthode et les techniques à suivre pour atteindre son objectif.
L’entretien avec Docteur Djamila Ferdjani était le même jour vers 16h
Femme modèle pour la fille nigérienne, Dr Ferdjani œuvre dans le domaine de la santé. Elle est consultante et fut la première femme nigérienne à posséder une polyclinique. Ensuite, elle a créé une ONG dénommée Mad-Com. A travers son parcours, les filles ont compris combien elle a dû se battre pour être là où elle est actuellement. Selon Dr Ferdjani faire des études en médecine demandent beaucoup d’implication et de patience car le parcours est long surtout si l’on veut aller vers une spécialisation.
Elle a expliqué que pour être autonome il ne faut compter ni sur la famille ni sur le mari mais sur soi-même, qu’il faut se fixer des objectifs et se battre pour les atteindre ou même les surpasser. Il faut savoir changer les règles car le premier mari d’une fille doit être ses études et son diplôme.
Beaucoup de questions pertinentes ont été posées à ce niveau par les filles, des questions auxquels elle a répondue.
Elle a enfin, félicitée et encouragée l’ONG FAD pour cette très belle initiative.
Mme Assalama présidente de Cojefil jeudi 24 Octobre 2019 à 15h
Elle a d’abord présentée le comité des jeunes filles leaders (Cojefil) mis en place par FAD ensuite parlé de son parcours et enfin donné quelques conseils et principes de leadership. « Il faut : être à l’écoute des autres, humble, accompagnateur, donner une bonne image de soi, être honnête dans son travail ».
Cérémonie de clôture
C’est devant la presse et toute l’équipe FAD que les filles ont une après l’autre restitué de manière résumée les leçons apprises au cours de ce voyage d’apprentissage, et promis de partager leur expérience avec les autres filles de la région n’ayant pas pris part au voyage.
Pour clore cette activité la Coordinatrice de l’ONG FAD, a facilité, encouragé et incité les jeunes filles à mettre en pratique les acquise du voyage pour que ceci puisse être profitable à toute la population de Tillabéry surtout en cette veille de 18 Décembre et au pays tout entier.
Le vendredi 25 Octobre 2019, les jeunes filles ont été conduites à l’espace Zen de Niamey afin de s’y distraire et clôturer en beauté leur séjour dans la capitale nigérienne.