atelier d’échanges avec les corps enseignant sur le maintien des filles à l’école

S’est ténu à Maradi du 13 au 14 Décembre 2019,  l’atelier d’échanges avec les corps enseignant sur le maintien des filles à l’école il s’est agi durant cette rencontre, d’échanger sur les  initiatives de l’Etat et de ses partenaires, les impacts et les leçons apprises,mais aussi de trouver des stratégies adéquates pour maintenir efficacement les filles à l’école. cet atelier a été financé par Voice à travers Oxfam Niger.

Ateliers de formation de 90 filles scolaires sur les droits des enfants au Niger et le leadership féminin

Informer et sensibiliser les filles sur leurs droits et les voies de recours en cas de violation, tel est l’objet de l’atelier de formation organisé par l’ONG Femmes, Actions et Développement (FAD) dans le cadre de la subvention du Girls First Fund dans son projet intitulé « contribuer à l’épanouissement de la fille de Maradi ». Pendant plus de 5 jours, 90 filles scolaires de 3 départements de la région de Maradi à savoir (Gazaoua, Dakoro et Mayahi) ont été formées sur les droits des enfants au Niger et le leadership.

l’objectif secondaire de ces formations est de faire en sorte que ces filles puissent  s’organiser en comité communautaire afin qu’elles discutent périodiquement des préoccupations des filles de la communauté et initier des solutions pérennes. Par la suite, elles  bénéficieront des formations sur différents domaines leur concernant : Santé sexuelle et de la reproduction, la planification familiale, hygiène menstruelle, santé, etc.

 

Mise en place des cadres de Hearing à Niamey

Responsabiliser les filles scolaires à dénoncer les actes qui compromettent leur éducation afin que réparation soit faite, les amener à porter haut leurs voix afin qu’elles soient entendues et prises en compte, tel est le rôle des cadres de hearing initiés par l’ONG Femmes, Actions et Développement (FAD) dans le cadre de son projet Voice. Après Maradi, c’est Niamey qui bénéficient des sensibilisations et de la mise en place de ces espaces uniquement dédiés aux filles dans le souci de réduire les obstacles à leur instruction et mettre fin aux violences en milieu scolaire.

Voyage d’apprentissage des jeunes filles de Tillabéry

Dans le cadre de la subvention pay for it 3 octroyée par l’ambassade des Etats Unis au Niger par le biais du Conseil National de la jeunesse, la Coordinatrice de l’ONG FAD a organisé un voyage d’apprentissage au profit de 10 jeunes filles élèves de Tillabery. Ce voyage s’est effectué du lundi 21 au vendredi 25 Octobre 2019 dans la région de Niamey et a consisté à rencontrer des femmes influentes de Niamey, afin qu’elles partagent leurs parcours et expériences avec les jeunes filles de Tillabery pour pouvoir les inspirer. Ce voyage d’apprentissage vient mettre en pratique les acquis de deux premières formations en gestion non violente de conflit et en leadership au profit de cinquante lycéennes de Tillabery et c’est parmi elles qu’ont été identifiés 10 dynamiques et ambitieuses afin de prendre part à ce voyage.

Le lundi 21 octobre 2019, a enregistré l’arrivée des participantes à Niamey puis à l’ONG FAD. Apres les présentations d’usage, les filles ont eu droit à une communication sur les objectifs de l’activité, une brève biographie des personnes qui seront rencontrées lors du séjour et des copies  d’agenda.

Les femmes influentes identifiées sont :

  • Mme Kako présidente de la CONGAFEN
  • Mme Dedy Hadjara Abdoulaye Juge des mineurs
  • Mme Ibrahim Raki Djermakoye présidente/directrice générale de l’entreprise 2MInvest
  • Docteur Djamila Ferdjani Consultante Internationale en santé
  • Mme Samira Ben Ousmane présidente de l’association NigeriElle d’Excellence
  • Mme Assalama présidente du Comité des Jeunes Filles Leaders (COJEFIL)

L’équipe fut composée de dix (10) filles de Tillabéry et trois (3) agents de l’ONG FAD pour chacune des visites. Toutes les femmes rencontrées ont partagé avec les filles leurs parcours, échangé avec elles sur leurs projets à venir, et leur ont prodigué des conseils quant à leur conduite de vie. Chaque visite a été marquée par une présentation des objectifs de l’activité par un agent de l’ONG FAD, ensuite la femme rencontrée partageait son expérience et les filles lui posaient des questions d’éclaircissement.

 

Le premier entretien c’était au ministère de la justice avec Mme Kako le lundi 21 Octobre 2019 à 13h :

Juriste et activiste de la société civile, Mme Kako Fatima a introduit en félicitant l’ONG FAD pour toutes les actions qu’elle mène au profit des femmes et jeunes filles du Niger. Ensuite elle a partagé son parcours qui a consisté à être membre en 2004, de l’association qui s’appelait MOUNGANE qui veut dire en haoussa ’’ les femmes ont compris’’ avant de devenir en 2004 Présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Aujourd’hui composée de 73 ONG, la CONGAFEN a pour mission de coordonner les actions des ONG  et Associations œuvrant pour la promotion de la femme nigérienne. Apres son parcours, elle a défini certains mots clés qu’elle avait évoqué lors de son récit, tel qu’ONG, plateforme, leadership, société civile etc.

A la fin de son récit, les filles lui ont posé un certain nombre de questions à savoir :

  • Quelles sont les activités menées par la CONGAFEN dans la région de Tillabéry ?

Les sensibilisations sur l’autonomisation des femmes, gestion non violente de conflit et la scolarisation de la jeune fille.

  • Combien des jeunes filles la CONGAFEN à sauver du mariage des enfants ?

La Congafen a une organisation membre appelée SOS FEVV qui s’occupe du mariage des enfants et qui est toujours prête à intervenir et c’est elle détient les statistiques relatives au nombre d’enfants sauvés du mariage.

  • Quels sont les difficultés rencontrées ?

«  La vie est faite des hauts et des bas alors il faut se battre pour réussir, avoir une volonté ferme. La famille et le service sont deux choses qui se complètent et pour gérer les deux il faut s’organiser. J’ai l’ultime conviction que vous allez réussir là où nous avons échouées. »

Deuxième entretien c’était au 2MInvest avec la PDG  Mme Raki Djermakoye le mardi 22 Octobre 2019 à 10h

  • Juriste et activiste de la société civile, Mme Kako Fatima a introduit en félicitant l’ONG FAD pour toutes les actions qu’elle mène au profit des femmes et jeunes filles du Niger. Ensuite elle a partagé son parcours qui a consisté à être membre en 2004, de l’association qui s’appelait MOUNGANE qui veut dire en haoussa ’’ les femmes ont compris’’ avant de devenir en 2004 Présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Aujourd’hui composée de 73 ONG, la CONGAFEN a pour mission de coordonner les actions des ONG  et Associations œuvrant pour la promotion de la femme nigérienne. Apres son parcours, elle a défini certains mots clés qu’elle avait évoqué lors de son récit, tel qu’ONG, plateforme, leadership, société civile etc.

    A la fin de son récit, les filles lui ont posé un certain nombre de questions à savoir :

    • Quelles sont les activités menées par la CONGAFEN dans la région de Tillabéry ?

    Les sensibilisations sur l’autonomisation des femmes, gestion non violente de conflit et la scolarisation de la jeune fille.

    • Combien des jeunes filles la CONGAFEN à sauver du mariage des enfants ?

    La Congafen a une organisation membre appelée SOS FEVV qui s’occupe du mariage des enfants et qui est toujours prête à intervenir et c’est elle détient les statistiques relatives au nombre d’enfants sauvés du mariage.

    • Quels sont les difficultés rencontrées ?

    «  La vie est faite des hauts et des bas alors il faut se battre pour réussir, avoir une volonté ferme. La famille et le service sont deux choses qui se complètent et pour gérer les deux il faut s’organiser. J’ai l’ultime conviction que vous allez réussir là où nous avons échouées. »

Le même jour à 14h, s’est tenu au tribunal de Niamey le troisième entretien avec la juge des mineurs Mme Dedy Hadjara Abdoulaye.

Ayant été l’étudiante la plus brillante et aussi la plus jeune juge de sa promotion, Mme Hadjara a tout d’abord définie quelques notions telle que : le droit, le magistrat, la justice etc. elle a ensuite, encouragée les jeunes filles à étudier (travailler) et surtout celles qui veulent faire des études en droit. Car il faut beaucoup de courage et de persévérance pour le faire surtout à l’université Abdou Moumouni de Niamey, comme le dit le dicton «  celui qui réussit n’est pas celui-là qui n’est jamais tombé mais celui qui se relève après être tombé ».

« Le bon magistrat est celui qui cherche plus, les études en droit est une continuité, je ne qualifie pas les problèmes rencontrés à l’université comme difficultés car pour moi ce fut un défi qu’il fallait à tout prix relever». « Oui, j’ai rencontrée des difficultés dans ma vie professionnelle, rien n’est facile et encore moins dans le domaine de la justice, mais avec la volonté et la confiance en soi, on peut réussir tout ce que l’on entreprend » Disait Mme Dedy Hadjara

Le mercredi 23 Octobre 2019, s’est tenu l’entretien suivant avec Mme Samira Ben Ousmane présidente de l’Association NigeriElle.

NigeriElle est une association crée récemment par Mme Samira Ben Ousmane, autre fois styliste. Apres présentation de son parcours personnel, Mme Samy a expliqué que la force de NigeriElle réside dans l’évènementiel, l’autonomisation et la formation des jeunes filles. Elle met beaucoup l’accent sur la formation d’où son projet de formation de 100 filles lancé le 08 aout dernier.

Selon Mme Samira : «  Pour faire une chose, il faut d’abord en avoir la passion, quand on est passionné d’une chose, on ne l’abandonne jamais ».

Les jeunes filles ont posé quelques questions auxquelles elle avait répondu :

  • Pourquoi le nom NigeriElle ?

Niger qui représente son pays et Elle, la jeune fille.  Telle a été  la réponse donnée par la présidente sur la première question

  • Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Les difficultés sont énormes en leadership car être leader c’est contribuer au développement économique de son pays, chose qui n’est pas du tout facile surtout pour une jeune femme.

  • Si vous deviez entreprendre, ce serai sur quoi ? Telle était la question posée à tour de rôle aux jeunes filles par Mme Samira.

Elle a ensuite conseillé à chaque jeune fille selon son idée, une méthode et les techniques à suivre pour atteindre son objectif.

L’entretien avec Docteur Djamila Ferdjani était le même jour vers 16h

Femme modèle pour la fille nigérienne, Dr Ferdjani œuvre dans le domaine de la santé. Elle est consultante et fut la première femme nigérienne à posséder une polyclinique. Ensuite, elle a créé une ONG dénommée Mad-Com. A travers son parcours, les filles ont compris combien elle a dû se battre pour être là où elle est actuellement. Selon Dr Ferdjani faire des études en médecine demandent  beaucoup d’implication et de patience car le parcours est long surtout si l’on veut aller vers une spécialisation.

Elle a expliqué que pour être autonome il ne faut compter ni sur la famille ni sur le mari mais sur soi-même, qu’il faut se fixer des objectifs et se battre pour les atteindre ou même les surpasser. Il faut savoir changer les règles car le premier mari d’une fille doit être ses études et son diplôme.

Beaucoup de questions pertinentes ont été posées à ce niveau par les filles, des questions auxquels elle a répondue.

Elle a enfin, félicitée et encouragée l’ONG FAD pour cette très  belle initiative.

 

Mme Assalama présidente de Cojefil jeudi 24 Octobre 2019 à 15h

Elle a d’abord présentée le comité des jeunes filles leaders (Cojefil) mis en place par FAD ensuite parlé de son parcours et enfin donné quelques conseils et principes de leadership. « Il faut : être à l’écoute des autres, humble, accompagnateur, donner une bonne image de soi, être honnête dans son travail ».

 

Cérémonie de clôture

C’est devant la presse et toute l’équipe FAD que les filles ont une après l’autre restitué de manière résumée les leçons apprises au cours de ce voyage d’apprentissage, et promis de partager leur expérience avec les autres filles de la région n’ayant pas pris part au voyage.

Pour clore cette activité la Coordinatrice de l’ONG FAD, a facilité, encouragé et incité les jeunes filles à mettre en pratique les acquise du voyage pour que ceci puisse être profitable à toute la population de Tillabéry surtout en cette veille de 18 Décembre et au pays tout entier.

Le vendredi 25 Octobre 2019, les jeunes filles ont été conduites à l’espace Zen de Niamey afin de s’y distraire et clôturer en beauté leur séjour dans la capitale nigérienne.

 

Mission préparatoire du projet « contribuer à l’épanouissement de la fille »

Dans le cadre du projet « contribuer à l’épanouissement de la fille » financé par le Girls first fund, la Coordinatrice de l’ONG FAD a conduit une mission ayant consisté à rencontrer quelques autorités de la ville de Maradi et celles de 3 départements à savoir Mayayi, Gazaoua et Bermo, tous enregistrant un faible taux de scolarisation des filles et un fort taux de mariage précoce/forcé. Bermo département très critique d’accès et dans lequel beaucoup d’enfants se voient priver du
droit de fréquenter l’école compte tenue de la culture locale.
Ce projet interviendra afin de conscientiser les populations et renforcer les capacités des filles scolaires et déscolarisées afin qu’elles s’autonomisent et deviennent des actrices de développement

Atelier consultatif des leaders religieux et traditionnels de la région de Niamey sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école

Atelier consultatif des leaders religieux et traditionnels de la région de Niamey sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école : Pendant trois jours d’atelier il est question de voir le cadre juridique protégeant la jeune fille afin de formuler des actions concrètes et faciles à réaliser. Il vous souviendra du lancement du projet Voice par l’ONG FAD, un projet qui vise à améliorer la scolarisation et le maintien des filles à l’école tout en réduisant le mariage précoce et ou forcé. Porté par la cheffe du projet Mariama MAMOUDOU DJIBO, le projet Voice dont l’intitulé est’’ plaidoyer pour renforcer le maintien des filles à l’école ‘’concerne les régions de Niamey et de Maradi. Après l’étape à succès de Maradi c’est le tour de Niamey de recevoir l’atelier de leaders religieux et traditionnels sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école du 26 au 28 Juin 2019 au stade Général Seyni KOUNTCHE. Dans son allocution la cheffe du projet

Mariama MAMOUDOU DJIBO, après avoir exprimé aux participants et invités sa profonde gratitude, précise que l’objectif de ces ateliers est de réunir d’influents leaders traditionnels et religieux qui ont une emprise considérable sur les populations locales afin de discuter de la problématique de la scolarisation des filles, d’échanger sur le décret adopté en conseil des ministres   le 5 décembre 2017 mais surtout pour engager ces leaders  d’opinion  dans  la  promotion  de l’éducation des filles. Elle ajoute   que pendant ces trois jours d’atelier, il sera l’occasion pour eux de voir le cadre juridique protégeant la jeune fille nigérienne, de discuter de la situation de celle-ci dans la région de Niamey et de proposer des actions allant dans le sens de la maintenir le plus longtemps à l’école. Il faut noter que c’est par la pertinence de son contenu que l’ONG FAD a pu décrocher le financement de ce projet, et cette pertinence est confirmée par la directrice Nationale de SCOFI ainsi que la représentante de SCOFI de Niamey. Pour Mme Samba Halimatou Babaro la scolarisation des filles est un problème qui tient à cœur à l’Etat jusqu’au plus haut sommet donc cet atelier vient à un point nommé où le gouvernement est entrain de tout mettre en œuvre pour réussir ce pari.  Mme Chipkaou Mariamala directrice Nationale de la SCOFI quant à elle n’a pas manqué de montrer sa joie pour l’ONG qui amorce le pas dans la lutte en faveur des droits des femmes et des filles du Niger. Elle avance que ça fait longtemps qu’on veut changer positivement la participation des filles à l’école, qui est impératif pour notre développement. Aucun changement significatif ne peut aboutir dans ce sens sans l’adhésion des leaders religieux et traditionnels dit-elle.   La SCOFI   est une question transversale à laquelle    chacun doit contribuer, et vu que cet atelier regroupe des acteurs clés de notre pays la SCOFI félicite et encourage l’ONG FAD et adhère parfaitement à l’atelier à travers sa personne ajoute -t-elle. Notons qu’au cours de son intervention la cheffe de projet, explique que c’est à travers des actions de sensibilisation sur l’éducation des filles et de vulgarisation du décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité, ainsi que de son arrêté d’application que ce projet essaie de mobiliser tous les acteurs concernés en faveur de la thématique. D’ailleurs elle rappelle aux participants que la région de Maradi a fait ses preuves et qu’ils espèrent le même dynamisme et la même détermination, voire plus de la part des leaders de Niamey. Il est aussi important de savoir qu’au terme de cet atelier est prévu un plan d’action pour les leaders de la région de Niamey, lecture et signature des engagements par ces leaders. (Niger Times N126 du 27 juin 2019)

Atelier consultatif des leaders religieux et traditionnels de la région de Niamey sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école

Atelier consultatif des leaders religieux et traditionnels de la région de Niamey sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école : Pendant trois jours d’atelier il est question de voir le cadre juridique protégeant la jeune fille afin de formuler des actions concrètes et faciles à réaliser. Il vous souviendra du lancement du projet Voice par l’ONG FAD, un projet qui vise à améliorer la scolarisation et le maintien des filles à l’école tout en réduisant le mariage précoce et ou forcé. Porté par la cheffe du projet Mariama MAMOUDOU DJIBO, le projet Voice dont l’intitulé est’’ plaidoyer pour renforcer le maintien des filles à l’école ‘’concerne les régions de Niamey et de Maradi. Après l’étape à succès de Maradi c’est le tour de Niamey de recevoir l’atelier de leaders religieux et traditionnels sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école du 26 au 28 Juin 2019 au stade Général Seyni KOUNTCHE. Dans son allocution la cheffe du projet

Mariama MAMOUDOU DJIBO, après avoir exprimé aux participants et invités sa profonde gratitude, précise que l’objectif de ces ateliers est de réunir d’influents leaders traditionnels et religieux qui ont une emprise considérable sur les populations locales afin de discuter de la problématique de la scolarisation des filles, d’échanger sur le décret adopté en conseil des ministres   le 5 décembre 2017 mais surtout pour engager ces leaders  d’opinion  dans  la  promotion  de l’éducation des filles. Elle ajoute   que pendant ces trois jours d’atelier, il sera l’occasion pour eux de voir le cadre juridique protégeant la jeune fille nigérienne, de discuter de la situation de celle-ci dans la région de Niamey et de proposer des actions allant dans le sens de la maintenir le plus longtemps à l’école. Il faut noter que c’est par la pertinence de son contenu que l’ONG FAD a pu décrocher le financement de ce projet, et cette pertinence est confirmée par la directrice Nationale de SCOFI ainsi que la représentante de SCOFI de Niamey. Pour Mme Samba Halimatou Babaro la scolarisation des filles est un problème qui tient à cœur à l’Etat jusqu’au plus haut sommet donc cet atelier vient à un point nommé où le gouvernement est entrain de tout mettre en œuvre pour réussir ce pari.  Mme Chipkaou Mariamala directrice Nationale de la SCOFI quant à elle n’a pas manqué de montrer sa joie pour l’ONG qui amorce le pas dans la lutte en faveur des droits des femmes et des filles du Niger. Elle avance que ça fait longtemps qu’on veut changer positivement la participation des filles à l’école, qui est impératif pour notre développement. Aucun changement significatif ne peut aboutir dans ce sens sans l’adhésion des leaders religieux et traditionnels dit-elle.   La SCOFI   est une question transversale à laquelle    chacun doit contribuer, et vu que cet atelier regroupe des acteurs clés de notre pays la SCOFI félicite et encourage l’ONG FAD et adhère parfaitement à l’atelier à travers sa personne ajoute -t-elle. Notons qu’au cours de son intervention la cheffe de projet, explique que c’est à travers des actions de sensibilisation sur l’éducation des filles et de vulgarisation du décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité, ainsi que de son arrêté d’application que ce projet essaie de mobiliser tous les acteurs concernés en faveur de la thématique. D’ailleurs elle rappelle aux participants que la région de Maradi a fait ses preuves et qu’ils espèrent le même dynamisme et la même détermination, voire plus de la part des leaders de Niamey. Il est aussi important de savoir qu’au terme de cet atelier est prévu un plan d’action pour les leaders de la région de Niamey, lecture et signature des engagements par ces leaders. (Niger Times N126 du 27 juin 2019)

Mise en place du Cadre de Hearing au CEG Kongou Zarma

dans le cadre du projet de plaidoyer pour renforcer le maintien des filles à l’école, financé par Voice à travers Oxfam Niger, l’ONG FAD à procéder ce 21 mai 2019 à la mise en place du comité d’écoute des jeunes filles appelé cadre de hearing au CEG Kongou Zarma Ganday (Niamey).

Concours Miss Scientifique

Chaque année un concours intitulé « miss scientifique » est organisé dans une des régions du Niger. Né du constat qu’il y a très peu de femmes dans les filières /domaines scientifiques, cette activité rentre dans le cadre du projet d’appui « Femmes et Sciences : au-delà des stéréotypes » initié et financé par l’ONG FAD depuis 2018 enfin d’encourager les femmes à être plus active dans les matières scientifiques, il s’agit durant cette activité de faire concourir des jeunes filles scolaires venues de différents établissements scolaires dans trois matières scientifiques (SVT. PC et Math) enfin de distinguer la meilleure dans chaque discipline. Cette année, pour sa deuxième édition, c’est les filles de la région de Tillabéry qui en ont bénéficié ce 17 mai 2019.

Atelier consultatif des leaders religieux/traditionnels de Maradi

Ouverture hier matin de l’atelier consultatif des leaders religieux/traditionnels au Conseil Régional de Maradi. Cet atelier qui réunit 25 leaders religieux et traditionnels influents de la ville de Maradi, Guidan Roumdji, Tessaoua, Aguié et Dakoro durera trois jours du 13 au 15 février 2019. Durant ce laps de temps, les invités discuteront de la problématique de la scolarisation des filles dans la région, le décret portant protection soutien et accompagnement de la fille en cours de scolarité et des actions qu’ils peuvent mener dans la région afin d’accompagner le projet.