Dialogue féminin, Aux allures d’un dialogue national inclusif

Une trentaine d’organisations féminines actives dans les 8 régions et luttant pour les droits des femmes au Niger a tenu un dialogue féminin du 20 au 22 septembre 2023. Initiée par l’ONG FAD, ces organisations regroupées au sein du Mouvement Démocratique pour le Respect des Droits des Femmes et des Enfants au Niger (MRDFN)se sont retrouvées à Niamey pour des échanges aux allures d’un dialogue national inclusif à l’issue desquels des décisions fortes ont été prises.

“Nous, Femmes et Filles des régions du Niger appelons le CNSP à engager le Niger dans un dialogue constructif avec les acteurs Internationaux; la CEDEAO pour la levée des sanctions infligées au Niger ainsi que dans l’optique de trouver des issues progressives de sortie de crise ; prendre  les  mesures  idoines  et  efficaces  pour  alléger  les  conséquences désastreuses des sanctions infligées au pays sur la population nigérienne en général, sur les femmes et les enfants en particulier ; veiller à la prise en compte des besoins et aspirations du peuple nigérien, dont les femmes et les enfants dans toutes les décisions politiques, pendant toute la durée de la transition.”

Voici en substance  l’appel des femmes aux Nouvelles autorités. Durant trois jours, les femmes ont posé le diagnostic des conditions de la femme au Niger.  A la cérémoinie de lancement, la ministre de l’Education nationale , Dr Elisabeth Sherif a exhorté  les femmes  “à nommer les défis sans langue de bois en toute objectivité. Que les préoccupations des femmes soient ressorties pour que nous puissons trouver des solutions concrètes. Les hautes autorités de ce pays sont à l’écoute du peuple pour trouver des solutions.

Et le dialogue a tenu ses promesses. Comme cette parole forte libérée par Nafissatou Idé, Directrice Exécutive de l’ONG FAD: « Notre pays traverse un moment critique, c’est maintenant nous devons plus nous unir. OUI NOUS UNIR, montrer notre solidarité aux femmes et filles en milieu rural pour les aider à sortir de leur vulnérabilité. Sans oublier celles en zones de conflits. »

Et au nom de ces femmes dont la majorité vit dans les milieux ruraux, les femmes ont réitéré d’emblée la restauration du ministère  de la Promotion de la femme, seule garante née d’une volonté politique de porter les besoins spécifiques des femmes.

Les femmes ont aussi parlé du Code de la famille qui ne protège pas du tout la femme. Pour Hélène Ayika, Présidente du MDRFN, « il faut l’adapter et impliquer les défenseurs des droits des femmes. Aujourd’hui, si vous emmenez des problèmes de femme devant un homme de la loi, il a du mal à vous régler cela parce qu’il n’y a pas de loi qui le légifère. Que les hommes de droit nous disent comment opérer une réforme de ce Code pour la protection des femmes. »

De riches panels ont été animés comme l’historique du movement féminin au Niger animé par l’ancienne ministre Bibata Barry; l’impact de la situation socio politique actuelle sur les femmes et les enfants par Me Goge Maimouna; ou encore le rôle crucial du Ministère de la promotion de la Femme et de la protection de l’enfant et la nécessité de sa rehabilitation.

Les réflexions durant le dialogue ont porté sur l’identification des besoins cruciaux des femmes et des enfants en cette période de transition ; l’identification des actions prioritaires à réaliser pendant cette période de transition afin de promouvoir les droits des femmes ; l’identification des stratégies de plaidoyer au niveau national et régional pour la promotion des droits des femmes (objectif, parties prenantes, stratégies) ; l’élaboration d’un argumentaire des femmes à porter à l’occasion du Dialogue National Inclusif tout comme le fait de faire des propositions de refondation de la République du Niger.

Ces réflexions ont été reformulées en un appel des femmes qui sera remis au CNSP.

https://www.ongfad.org/wp-admin/post.php?post=5138&action=edit

La FAD News Avril-Juin 2023 est disponible !

La Newsletter du deuxième trimestre 2023 est prête. En 28 pages, prenez du plaisir à lire et savoir comment nous avons impacté en 3 mois les filles, les femmes et les jeunes Nigériens à travers les volets de l’humanitaire, de l’éducation, de l’autonomisation, de la gouvernance et de la santé. Parcourez le document et donnez nous des nouvelles.

Mme Nafissatou Idé, Directrice Exécutive de l’ONG FAD
Ce deuxième trimestre est beaucoup plus positif comparé au premier trimestre où nous avons constaté une timidité dans la mobilisation de ressources. Nous sommes mi année, je peux dire que notre ambition annuelle de mobiliser davantage de ressources et donner de visibilité à nos actions est en train de se concrétiser. Nous sommes beaucoup plus actifs sur le terrain et nous menons beaucoup plus d’actions comme le prouve la densité et la richesse du contenu de ce bulletin. Nous avons répondu à plusieurs appels à projet de manière constante et accrue.

Nous sommes très contents d’avoir su mobiliser un partenaire ténor dans la défense des droits des femmes, OnuFemmes que nous remercions pour la confiance.

Ce deuxième trimestre a également été un pur bonheur pour FAD sélectionné parmi les OSC locales qualifiées comme OSC leaders après une évaluation pour intervenir dans le domaine humanitaire. Cela n’est que la récompense d’un travail acharné démarré depuis une décennie et qui continue d’ailleurs malgré les nombreux défis que nous rencontrons. A ce niveau nous tenons à remercier tous les PTF qui nous ont accompagnés dans ce processus dont je note L’OMS, CRS, OCHA… En effet, mobiliser aujourd’hui des fonds pour mener des activités devient de plus en plus difficile mais nous ne baissons pas les bras.

Nous avons donné aussi carte blanche au département Communication de FAD qui abat un travail énorme de visibilité de nos actions sur différents canaux de communication comparé aux années antérieures. Les interactions avec les communautés, le public, les internautes nous permettent d’avoir le feed back, nous améliorer et toucher la préoccupation des couches les plus vulnérables que nous sommes en train d’accompagner.

La formation de notre personnel nous tient beaucoup à coeur. Pour cela, nous avons fait venir une Experte internationale pour renforcer les capacités de l’ONG sur le plan organisationnel. Cela a créé de l’engouement et de la motivation au sein de l’équipe. Nous tenons à remercier Mme Iselle Akwoue pour son engagement à accompagner FAD.

Pour le reste de l’année, je vois FAD investir le domaine de l’humanitaire pour voler au secours des femmes et des jeunes qui payent toujours le lourd tribut en situation d’urgence.

Je nourris aussi l’ambition de mobiliser beaucoup de jeunes pour renforcer le staff. Pour cela nous avons initié deux opportunités. La première est une immersion des élèves qui consiste à sélectionner des BÉNÉVOLES SCOLAIRES. Il s’agira d’identifier 10 meilleures élèves qui viendront siéger à FAD durant 01 mois pendant les vacances. Cela leur permettra d’apprendre les bases de la vie associative. La seconde concerne la mise en place des ÉMISSAIRES DU GENRE. Elle consistera à identifier des jeunes qui feront les recherches, les évaluations de nos actions et apprendre davantage sur la notion du genre, comment elle doit s’appliquer et essayer d’être des ambassadeurs pour les questions des droits des femmes. L’ambition est grande et nous maintenons le cap. Allons tous ensemble… au delà !

Mme Nafissatou Idé, Directrice Exécutive de l’ONG FAD

Renforcement de capacité de 91 femmes élues du REFELON

L’ONG FAD renforce les capacités de 91 femmes élues du REFELON (Réseau des Femmes Elues Locales du Niger) sur le Leadership et les techniques de plaidoyer.

A Niamey, ce sont 46 femmes élues originaires de 3 différentes communes qui ont été formées samedi et dimanche en vue d’améliorer leur performance au profit des communautés.

Financé par CARE International NIGER à travers #CareNORAD cette activité a démarré le 10 avril dernier à Tillabéri où 45 femmes élues originaires de 16 communes ont été formées.

Cette activité rentre dans le cadre de la mise en oeuvre du PROMEESS III (Programme de promotion de l’équité-égalité sociales et de la société civile).

Appel d’offres pour le recrutement de 5 Enquêtrices à Niamey

L’ONG Femmes Actions et Développement (FAD) est une organisation féminine de défense des droits des femmes au Niger.

Reconnue officiellement par son arrêté N° 0233/MISD/AR/DGAPJ/DLP du 23 Avril 2010 elle intervient dans le souci d’améliorer le niveau de vie des femmes aussi bien rurales qu’urbaines et de renforcer leur participation dans toutes les actions de développement.

Particulièrement, l’ONG FAD met l’accent sur la promotion des femmes et des filles qui représentent les couches majoritaires mais également les plus vulnérables du pays. Elle a pour objectif général de promouvoir et protéger les droits des femmes au Niger à travers des actions de développement durable et de proximité.

Lieu d’affectation : Niamey

Type de Contrat : Prestation

Disponibilité : Immédiatement

Résumé du poste :

Les activités se feront dans les 5 communes de Niamey sous la responsabilité directe du chef de projet, les Enquêtrices auront pour mission l’indentification du quotidien, des besoins, des risques, et des défis des femmes migrantes et potentielles migrantes dans la ville de Niamey, en matière de VBG.  

Tâches et Responsabilités Principales :

  •     Identifier des besoins, risques, et défis concernant les VBG des migrantes de la ville de Niamey en termes d’accès aux services tels que ceux juridique psycho-social et sanitaire ;
  •   Evaluer et comprendre les conditions de vie des migrantes afin d’en ressortir les points d’amélioration ainsi que les actions potentielles à mettre en œuvre.
  •    Recueillir auprès des bénéficiaires leurs points de vue et avis ;
  •    Recueillir les informations sur le vécu en VBG auxquelles les femmes migrantes sont exposées ;
  •    Recueillir leurs besoins premiers en matière de protection ;
  •    Toute autres tâches à lui confier par ses supérieurs hiérarchiques.

Profil et Compétences :

  • Avoir une expérience en enquête ;
  • Avoir un Bac plus 3 ou tout autre diplôme équivalent ;
  • Être à mesure de manipuler les outils informatiques ;
  • Avoir une qualité rédactionnelle d’un rapport ;
  • Avoir une capacité de synthèse ;
  • Être capable de parler les langues locales ;
  • Être physiquement apte ;
  • S’engager à respecter le cahier de charge ;
  • Être sociable ;
  • Être de bonne moralité.

Langues :

Excellente maitrise et connaissance des langues locales, être résident de la localité sera un atout.

Délai de dépôt de candidature : 25 Novembre 2022 A 13H00

Les personnes intéressées par ce poste peuvent envoyer leurs dossiers de candidature composés d’une lettre de motivation (adressée à la Directrice Exécutive Nationale ONG FAD) + cv actualisé avec en objet la mention « Enquêtrices pour la campagne de sensibilisation sur les droits des personnes migrantes » à l’adresse mail recru.ongfad@gmail.com.

Les dossiers doivent être envoyés en PDF (Email).

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

NB : seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Implication des femmes et des jeunes dans le dialogue intra et inter religieux au Niger

L’ONG FAD avec l’appui du National Democratic Institute (NDI) a initié et exécuté un projet sur l’implication des femmes et des jeunes dans le dialogue intra et inter religieux au Niger ». Lancé en juin 2021 pour une durée de 10 mois, les jeunes et les femmes membres des associations religieuses des régions de Niamey et Maradi ont été les cibles du projet.

Ils ont été sensibilisés pour œuvrer comme des acteurs de la paix et de la coexistence pacifique pour faire échec à l’intolérance religieuse.  

La liberté de culte est une réalité au Niger pour les 24 millions d’habitants. Les musulmans représentent plus de 98 % de la population, Les catholiques, protestants et autres confessions représentent moins de 2 % de la population. Les jeunes et les femmes représentent 60% de la population. Ci-dessous la vidéo de capitalisation du projet.

Lancement de la Campagne digitale #ParceQueJeSuisJeune

Lancement de la Campagne digitale #ParceQueJeSuisJeune au titre du Projet « Renforcement des bonnes pratiques et des mobilisations citoyennes en faveur de politiques publiques adaptées à la réduction des inégalités au Sahel

(Niamey, 19 Octobre 2022) – La région sahélienne fait face à de nombreux défis comme la sécurité, l’accès à l’eau, l’alimentation, , les effets du changement climatique et la pandémie du coronavirus. A ces vulnérabilités, s’ajoute une instabilité politique qui aggrave les inégalités et accentue la pression sociale sur les jeunes, les femmes et les hommes. Ces préoccupations ont une incidence majeure sur le durcissement des inégalités entre les populations urbaines et celles vivant en zones rurales.

Les multiples facettes des inégalités dont sont victimes les jeunes, les femmes et les hommes sont entre autres, le faible accès à l’éducation ; à la santé ; à la protection sociale ; à un emploi décent ; à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; à la justice et au respect de leurs droits dans les situations de conflits. Sans oublier leur faible implication dans la gestion transparente des deniers publics, de la fiscalité et de la gouvernance locale.

Pour contribuer à la réduction des inégalités au Niger, l’ONG FAD implémente depuis 2021 un projet dénommé « Renforcement des bonnes pratiques et des mobilisations citoyennes en faveur de politiques adaptées à la réduction des inégalités au Sahel ». Co–financé par Oxfam France et l’Agence Française de Développement (AFD), l’objectif de ce projet est d’améliorer l’accès aux services sociaux de base ; renforcer les capacités des partenaires locaux pour améliorer le débat démocratique sur les ressources publiques, et enfin protéger et promouvoir la diversification de l’espace civique dans 9 communes issues des régions de Maradi (Guidan Roumdji, Sae Saboua et Kornaka), Tahoua (Birni’ Konni, Malbaza et Dogueraoua) et Tillabéri (Gotheye, Kourtheye et Hamdallaye).

Plusieurs activités ont donc été menées dans le cadre de ce projet comme la sensibilisation sur l’importance et l’intérêt du paiement des taxes et impôts dans les marchés hebdomadaires des communes cibles du projet ; des débats radio sur la même thématique ; l’organisation d’un dîner de presse ayant permis de vulgariser le rapport CRII 2021 d’OXFAM sur les inégalités; les tribunes interactifs des femmes et des jeunes sur leurs droits et devoirs en tant que citoyen pour une plus grande implication dans la gouvernance locale; l’élaboration d’un cadre juridique et social pour la participation des jeunes filles et jeunes garçons aux processus et instances de prise de décision.

Parallèlement à ces diverses activités réalisées sur le terrain, l’ONG FAD lance à compter de ce mercredi 19 Octobre 2022, la campagne digitale dénommée #ParceQueJeSuisJeune. L’objectif de cette campagne est de promouvoir l’engagement des femmes et des jeunes à lutter contre toutes formes d’inégalités à travers l’utilisation du digital. Cette campagne sera menée sur les réseaux sociaux par des blogueurs (formés à cet effet) issus des régions de Niamey, Maradi, Tahoua et Tillabéri. Avec l’hashtag « #ParceQueJeSuisJeune », ces blogueurs vont relayer jusqu’au mois de décembre 2022 toutes les formes d’inégalités ayant cours ou vécues dans leurs localités.

Cette campagne incitera les internautes à relayer à leur tour d’autres formes d’inégalités au Niger. La diffusion en masse de ces messages vise à éveiller les consciences des populations et des autorités sur l’ampleur de ces inégalités dans la société pour agir maintenant. Elle permettra d’autre part aux citoyennes et citoyens Nigériens de prendre conscience de leurs droits et devoirs dans la lutte pour la réduction de ces inégalités.

Quelques chiffres des inégalités au Niger (Rapport CRII 2021 d’Oxfam)

  • Le Niger est le 12ème pays sur les 16 de l’Afrique de l’ouest qui œuvrent à réduire les inégalités
  • 94% de la population travaille sans contrat et n’a aucun droit aux indemnités de maladie
  • Plus de 80% de la population dépend de l’agriculture (selon Wikipédia) mais seul 31 % vit réellement du secteur
  • Les 10 % les plus aisés concentrent 43 % des revenus, tandis que les 50 % les plus pauvres ne retiennent que 17 %.

A propos de l’ONG FAD L’ONG

L’ONG Femmes Actions et Développement (FAD) est une organisation féminine de défense des droits des femmes au Niger. Reconnue officiellement par son arrêté N° 0233/MISD/AR/DGAPJ/DLP du 23 Avril 2010, elle intervient dans l’optique d’améliorer le niveau de vie des femmes aussi bien rurales qu’urbaines et de renforcer leur participation dans toutes les actions de développement.  Particulièrement, l’ONG FAD met l’accent sur la promotion des femmes et des filles qui représentent les couches majoritaires mais également les plus vulnérables du pays.

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Résumé du FACE à FACE

SYNTHÈSE DE LA 2eme Édition du FACE A FACE: Le Mardi 14 juin 2022 s’est tenue à l’hôtel Radisson de Niamey la seconde édition de la grande rencontre des femmes leaders du Niger dénommée le « Face à Face ».Cette édition avait pour thème DE LA SOLIDARITE A LA SORORITE, proposée et organisée par un comité de dix (10) femmes leaders nigériennes, à fond propre de FAD. La présente activité a vu la présence de 68 femmes dont 06 de l’intérieur du pays (Maradi, Agadez, Zinder, Tillabéry, Dosso).Ce grand événement a été marqué par : – Une cérémonie d’ouverture avec un mot de bienvenue de la Modératrice principale Mme Aichatou Kaka, suivi d’un quiz sur le nom de l’invitée surprise Mme Foumakoye Aichatou et la présentation de Mme Hélène Ayika, invitée d’honneur de la présente activité. Suivis de leurs mots d’encouragement et du discours de lancement par Mme Sidikou SG A du Ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant– Un récapitulatif sous forme de vidéo fut fait de la première édition du FACE A FACE afin de donner un aperçu des personnes présentent à ladite édition. – Un rappel des engagements pris lors du précédent FACE A FACE fut fait couronné par la remise de témoignages de satisfaction des femmes ayant pu respecter les leurs.- La projection d’une vidéo récapitulative du micro trottoir qui rend compte de l’impression des femmes, des hommes et des jeunes quant à la solidarité féminine au Niger. Le micro trottoir a permis de recueillir dans les rues de Niamey des réponses positives et avis négatifs à la question de la solidarité féminine, des inquiétudes au regard de certains comportements et surtout de l’espoir que suscite l’engagement des femmes pour faire bouger les lignes.- Les panels. Il y eu deux (02) panels.Le premier portait sur « ERADIQUER LE MAL A LA BASE » avec comme paneliste Mme Sounna Hadizatou Diallo et Mme Oumou Salam Kane, Modéré par Mayra. Il est ressorti de ces échanges que le problème de base du manque de solidarité entre les femmes est la disparité entre les éducations qui sont données aux enfants prônant la supériorité des garçons par rapport à celle des filles, qui crée en elles un sentiment de manque de confiance et d’estime de soi. A cela s’ajoute un cadre familial peu propice à l’apprentissage de la gestion émotionnelle. En effet il nous revient à l’esprit les paroles de d’une jeune participante qui rappelle que la Jalousie est une émotion naturelle mais les filles, n’ayant pas appris dès le cadre familial à accepter les différences et le succès d’autrui, sont contrôlées par cette émotion, ce qui entraine les conséquences que nous connaissons, que nous voyons. Le second panel a pour thème « DE LA PAROLE A LACTION » avec Mme Reki Djermakoye et Mme @Laoula Aissata Bintou, modéré pr Nafissatou Alfari. Nous retenons de ce panel que les femmes de nos jours ont tendance à afficher une solidarité de surface car n’étant pas profonde. Il est certes normal que quand il y a des intérêts économiques et/ou de pouvoir, l’intérêt personnel ait tendance à prendre le dessus. Néanmoins, les femmes doivent comprendre que médire et détruire une de leur consœur ne les grandis aucunement, de même que celles qui réussissent ne doivent pas se croire supérieure aux autres et/ou les dévaloriser. C’est dans ce cadre que la première action immédiate, identifiée par la plupart des intervenantes est celle de bannir du comportement des femmes la médisance, l’hypocrisie et le fait de combattre leur consœur.- Les Discussions plénières : La première thématique abordée fut celle de la sororité dans la gouvernance. Sous la modération de Mme Laoula Aissata Bintou, il ressort de ce débat l’existence de réseau de femme et genre tant à l’hémicycle que dans les partis politiques. Néanmoins, le défi central est de promouvoir la participation des femmes en politique. En effet, constat est fait que grand nombre des femmes tant dans les partis politiques qu’à l’extérieur sont plus des mobilisatrices que des aspirantes à des postes décisionnelles même au sein des partis. De ce fait en tant que promotrice de la solidarité, il est important de motiver ces femmes et pour promouvoir la sororité, les femmes se doivent de célébrer et aider à grandir les femmes aspirantes ou avérées leaders. La seconde thématique est celle de « Usage des regroupements féminins: Avantages, Sources de conflits et mécanismes de gestion des conflits» avec comme modératrice Marilou Mamoudou Djibo. Après son introduction sur l’objectif de ce panel à savoir obtenir des engagements et actions concrètes qui peuvent être réalisées par le biais des regroupements féminins comme les Foyandis, réseaux de femmes, elle a mentionné que ces espaces doivent permettre inspirer les femmes et non servir de cadres de médisance, résoudre certains problèmes des femmes et permettre un épanouissement général. – Synthèse de la journée par la Présidente Comité d’organisation – Conclusion par la Modératrice

Pozornost na to. Zde je hlavní věc, že ​​muž dává zpětnou vazbu a nerozšiřuje se v tichu. Musíte pochopit, kolik času zastavíte nebo zpomalíte. Podívejte se na jeho tvář, zachyťte neverbální signály, nepřestávejte, pokud je to dobré. Ale když je moje prohledána vaší kamagra 100mg – toto je signál „Stop!“.

Fait à Niamey, le 14/06/2022Equipe restitution

Comité de protection de l’enfant

Depuis 2019 nous accompagnons l’Etat du Niger, dans la mise en place de comités de protection de l’enfant. Nous en avons initié plusieurs dont 1 dans le Village de Dan Biri Mainassara (Dakoro). Conformément à l’arrêté, le comité est composé de 11 membres qui font la fierté du village depuis la prise de leurs fonctions. A l’issue de leur responsabilisation par FAD, ils ont pu mobiliser des moyens localement ayant servis à la construction de latrines scolaires dans le but de contribuer au maintien des filles dans le système éducatif.

En effet l’absence de toilettes constitue l’une des principales causes d’abandon scolaire de la fille au Niger, notamment lorsqu’elle atteint le secondaire, n’ayant pas d’espace approprié pour gérer son intimité et les collèges étant généralement loin des villages, beaucoup de filles préfèrent quitter l’école plutôt que d’avoir à se satisfaire en bourse avec tous les risques que cela comporte. Nous comptons accompagner volontairement et en toute responsabilité tous les comités mis en place par FAD afin qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle.

Travaux de groupes durant le dialogue

Travaux de groupes pour ressortir :

1: Rôles et défis de la femme dans la prévention et la gestion des conflits

2: Contribution de la femme à la résilience communautaire

3: Comment promouvoir et appuyer la participation active des femmes aux mécanismes de prévention et de résolution des conflits, tant de façon informelle que formelle

Premier dialogue national sur femmes paix et sécurité

Lancement ce matin du premier dialogue sur femmes paix et sécurité, par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata, accompagnée du SG du Gouvernorat, de la chargée des Affaires de l’Ambassade des Etats Unis, de la représentante de USIP US et de la Directrice Exécutive Nationale de FAD. Ce dialogue réunit entre autres les femmes leaders, celles élues municipales et législatives, les représentants des ONG nationales et Internationales, de la médiateur, ainsi que les présidents des conseils régionaux et départementaux de sécurité.