Campagne d’information et de sensibilisation publique au profit des populations locales

La place de l’unité de Tillabéri a servi de cadre aujourd’hui pour informer et sensibiliser les citoyens surtout les femmes sur l’importance de l’obtention des pièces d’état civil afin qu’ils soient enrôlés sur le fichier biométrique et être au Rendez Vous des élections avenir.
Cette séance a permis aux femmes et jeunes n’ayant pas été encore enregistrés de pouvoir le faire sur place avec l’agent d’état civil.
Les inquiétudes sont multiples. Beaucoup se plaignent du fait qu’ils soient enregistrés depuis et jusque là sont pas en possession de leurs documents d’état civil. Nombreux se demandent s’ils pourront être enrôlés dans le délai.

Caravane de sensibilisation, d’incitation et de mobilisation des femmes

Caravane de sensibilisation, d’incitation et de mobilisation des femmes en vue des échéances électorales de 2020 et 2021. Ce matin dans la ville de Tahoua afin de sensibiliser les femmes et filles, pour une participation qualitative des femmes lors des prochaines élections au Niger.
La vision de FAD, c’est d’unir toutes les femmes, quelque soit leur appartenance politique autour de l’intérêt commun de la femme nigérienne

@NED

Atelier de formation des femmes leaders politiques, à Tahoua

Au titre du projet d’appui à la massification politique des femmes en préparation des échéances électorales de 2021, l’ONG FAD a réalisé une mission dans la région de Tahoua courant le mois d’aout 2019 pour y mener trois activités à savoir un atelier de formation des femmes politiques des régions de Maradi, Agadez et Tahoua, une caravane de sensibilisation, d’incitation et de mobilisation au profit des femmes et jeunes et un focus groupe avec les autorités locales et les femmes leaders de Tahoua.

  • L’atelier de formation des femmes politiques
    L’atelier de formation des femmes politiques s’est déroulé du 19 au 21 aout 2019 et a porté sur deux thématiques, une première sur la communication politique (A) et une deuxième sur le leadership féminin (B).
    Communication politique
    En date du lundi 19 août 2019, s’est tenue à Tahoua, la première journée de l’atelier de formation au profit des potentielles candidates aux prochaines échéances électorales. La formation a regroupé une vingtaine de femmes issues de plusieurs partis politiques (akal-kassa, kishin-kassa, MNSD, Bassira, Lumana) venues d’Agadez, Maradi et Tahoua, des représentantes du COFEMEP (comité de femmes mentors en politique) venues de Niamey et Tillabéry, un consultant et l’équipe FAD.
    La formation débuta à 8h au sein de la salle de réunion de l’hôtel de ville de Tahoua. Le formateur commença par des questions de base telles que les types d’élections au Niger, les critères pour être candidat à chacune des élections, les critères du vote… le formateur aborda également la question du fichier biométrique, le casier judiciaire, ainsi que les textes à connaitre.
    A la suite de cela, le formateur a abordé la loi sur le quota. Apres avoir présenté la dite loi, les participantes ont été scindé en groupe de travaux afin de réfléchir sur la question de savoir : après avoir rempli les conditions d’éligibilité, que faut-il savoir sur sa circonscription électorale ?
    Apres une quinzaine de minute de réflexion sur la question, des tentatives de réponses ont pu être données par les participantes, il s’agit notamment de connaitre :
    Le nombre d’électeurs de sa circonscription ;
    Ses adversaires ;
    Les préoccupations de la population de la circonscription ;
    Les jeunes et les femmes de la circonscription ;
    Les autorités administratives et coutumières, etc.
    Un accent particulier a été mis sur les préoccupations de la population qui est un des éléments les plus importants à connaitre sur sa circonscription. Ce point a donné lieux à un travail de groupe, dont il ressort les préoccupations majeures suivantes : des problèmes d’ordre sanitaire, sécuritaire, éducatif, hydraulique, on note également très souvent le manque d’électricité, d’autonomisation, de nutrition, d’hygiène et d’assainissement. Au cours des échanges on accorda à chaque préoccupation citée un groupe de travail, ce qui a abouti à une analyse de circonscription.
    Ce travail d’analyse de la circonscription électorale ne pouvant se faire sans une bonne équipe de campagne, le formateur donna la consigne de ressortir la composition d’une bonne équipe de campagne ? il ressort de cela qu’une bonne équipe de campagne doit comporter : un communicateur, un sage, un directeur de campagne, un mobilisateur, des jeunes et des femmes leaders, un superviseur, etc.
    A l’issue de cela, des travaux de groupe ont été initiés sur des simulations de meeting ayant porté sur les préoccupations éventuelles des populations :

Groupe 1 : L’éducation
La représentante du groupe à commencer par se présenter avant de faire part de sa candidature. Ensuite elle est passée à une analyse des préoccupations de sa circonscription liée à l’éducation. Elle a enfin lancé son message ainsi que des pistes de solution.
Au cours des observations il lui a été reproché une mauvaise posture, un manque de sérieux, la non maitrise du langage, etc.
Groupe 2 : La santé
Apres une brève présentation de sa candidature, elle passa à une analyse des problèmes de sa circonscription liée à la santé dont notamment le manque de CSI, l’éloignement des hôpitaux, etc. Enfin elle annonça son message ainsi que des promesses en vue de palier a ces préoccupations.
Il lui a été reproché un manque de sérieux, la non conviction de son message, et la non présentation de sa personnalité.
Groupe 3 : L’eau
Apres s’être présenté et annoncer sa candidature, elle passe par une analyse des préoccupations de sa circonscription liée à l’eau dont notamment le manque de puits et forages, l’éloignement des points d’eaux, etc. Elle proposa ainsi des pistes de solution ainsi que son message.
Sa présentation a été appréciée correcte.
Groupe 4 : L’autonomisation
Comme celles qui l’ont précédée, elle s’est présentée et annoncer sa candidature. Elle passa ensuite à l’analyse des préoccupations de la circonscription liée à l’autonomisation. Enfin elle proposa des pistes de solution, son message et des promesses afin de venir à bout de ces préoccupations.
Les observations lui ont valu une large appréciation car étant candidate à l’élection locale passée, elle a su faire une bonne présentation avec une posture et un langage adapté. Mais il lui a été reproché d’éviter trop de promesses qui pour certaines sont difficiles à tenir.
A la fin de cet exercice de simulation, la formation a repris sur une petite réflexion de groupe axée sur les différentes formes de campagnes électorales. Il ressort de cette réflexion que les différentes formes de campagnes électorales sont : les meetings, les réunions, les animations, les causeries de groupe, les soirées culturelles, la distribution de gadget, les portes à portes, les campagnes en ligne, les débats médiatisés, la confection d’affiches, etc.
La première journée pris fin par des sages conseils du formateur, portés essentiellement sur les débats médiatisés, qui permettent la visibilité des candidates. Enfin le formateur a partagé des expériences vécues avec les participantes.
Le mardi 20 août 2019, a observé la deuxième journée de l’atelier, débuté, avec un léger retard, on demanda, aux participantes de remplir des fiches d’évaluation afin de voir les impacts de la formation. A la suite de cela ce fut aux rapporteurs de la journée précédente de présenter leur compte rendu.
Le formateur commença tout d’abord, par un bref rappel des éléments développés la veille, avant de passer au point du jour. Le premier point développer fut celui de la clé de la réussite, qui a été développé comme suit : être sociable, tolérant, savoir écouter pour être écouter, soutenir, etc. Le second point fut celui de quelques clés pour se faire des amis qui sont : s’intéresser aux autres, porter de l’attention aux autres, ne pas chercher à plaire sur du faux, vivre une vie passionnante, etc.
Aussi il était question de construire la personnalité du candidat, cela doit passer par des éléments comme : avoir confiance en soi pour avoir la confiance des autres, être convaincu pour convaincre, être respectueux pour être respecté, savoir prendre des décisions, etc.
Apres une pause-café de 30 minutes, le formateur continua sur les conseils du comportement que doit tenir un leader politique lors d’une campagne politique : éviter les gestes inutiles, maitriser la langue, mesurer ses mots, aborder les préoccupations de la circonscription, se mettre dans la peau de la population, sortir un langage sincère, avoir une tenue vestimentaire convenable. Etc. Ensuite, ce fut la phase des partages d’expériences, l’une des plus importantes fut celle d’une femme victime de ségrégation au sein de son parti politique car bien qu’ayant apporté un grand nombre d’électeur on lui a refusé le poste de conseiller de l’Hôtel de ville de Tahoua par manque de BEPC.
De retour de la pause, la formation continua sur un autre point dénommé : les réseaux sociaux et communication politique. Ce point a permis tout d’abord de faire le tour des réseaux sociaux les plus utilisés au Niger, et comment les utiliser. Il s’agit notamment de Whatsapp, Facebook, Twitter et instagram. Le formateur a expliqué les avantages et les inconvénients de ceux-ci et comme avantages : le faible cout, une plus grande couverture, la rapidité de l’information, la facilité d’accès, et l’accessibilité à tout moment de la journée ; comme inconvenants, l’on peut retenir, les fausses informations et piratage de comptes, les usurpations d’identités, les arnaques…
La fin de la deuxième journée a été marquée par le remplissage des fiches d’évaluation partagé par le formateur afin d’évaluer l’impact de ses modules.

Le leadership féminin
La troisième journée de l’atelier a été dédiée à la formation sur le leadership au profit des potentielles candidates en vue des prochaines échéances électorales.
Les rapporteurs de la journée précédente étant en retard, la formation débutât avec un petit exercice visant à renforcer les liens entre les personnes présentes. Cet exercice consiste à écrire sur un bout de papier une personnalité propre à nous que les autres ne connaissent pas.
Avant de poursuivre l’exercice, les rapporteurs étant arrivés, on leur accorda ainsi la parole pour faire le point de la journée précédente. Ceci étant fait, l’exercice repris.
A la suite de cela la formation sur le leadership commença, articulée autour de trois volets, la formatrice, commença tout d’abord par définir quelques notions clés telle que le leadership et le leader. Le leader doit réunir un certain nombre de critère, qui ont été développé interactivement avec les participantes.
Ce premier volet de la formation étant épuisé, un deuxième volet a été consacré au rôle et à l’efficacité des partis politiques. En vue de voir les contours de ce point, les groupes ont été reconstitués afin de réfléchir sur la question.
A tour de rôle chaque groupe par le biais de son rapporteur, a eu à présenter le fruit de sa réflexion. Au terme de la première question, qui est de connaitre le rôle d’un parti politique, il ressort ce qui suit : la conquête du pouvoir, apporter un changement positif, prôner la démocratie, la formation civique et politique, veiller au respect des textes.
Ensuite, ce qui concerne la deuxième question, qui est de connaitre les obstacles majeurs à la cohésion des parties politiques, il résulte : l’égoïsme des leaders politiques, le partage injuste des postes, les militants influents qui cherche à imposer leur point de vue.
Enfin, s’agissant de la troisième question, qui est de savoir sur quel sujet les partis politiques au Niger peuvent se mettre d’accord, il ressort de cela des sujets comme : la forme républicaine de l’Etat, le maintien de la sécurité, le respect des normes, les principes de la démocratie, l’unité nationale, etc.
Apres des exercices récréatifs et instructifs, la formatrice entama le troisième et dernier volet de la formation, dénommée, les principes de la négociation ;
Le premier principe (la personne), consiste à traiter les questions de personne et le différend qui oppose les parties ;
Le deuxième principe (les intérêts), demande de se concentrer sur les intérêts en jeu et non sur les positions défendues par chaque partie (intérêt) ;
Le troisième principe (les solutions), imaginer, élaborer un regard éventail de solution avant de prendre une décision ;
Le quatrième principe est relatif au critère ;
le cinquième principe, concerne le repli au cas où. Elaborer avant la négociation sa meilleur solution de rechange au cas où.
À la suite de cela, les différentes étapes de la négociation ont été étudiées. Il s’agit tout d’abord d’identifier les intérêts, les options, les critères, les alternatives, la communication et enfin les scenarios.
Enfin ce fut question de comment conduire les négociations. Elle se fait en différentes étapes, en commençant par : définir les règles de jeu, clarifier, ouvrir un dialogue, séparer les questions de personne et de fond, suivre les étapes d’une démarches, etc.
Le remplissage des fiches d’évaluation et une photo de famille a clôturé les trois jours de formation.

la caravane de sensibilisation d’incitation et de mobilisation
En la date du 22 aout 2019, s’est tenue au sein du stade de la ville de Tahoua, une caravane de sensibilisation d’incitation et de mobilisation a l’endroit des femmes de la ville de Tahoua. Elle a regroupé plusieurs groupements de femme et de jeunes, militants de partis politiques.
Elle débuta à 10h avec l’arrivée et l’installation des invités. L’assistante de la coordinatrice Mlle Mariama Mamoudou Djibo, commença par présenter l’ONG FAD à travers ses objectifs et ses activités. A la suite de cela elle passa la parole à Mme Fatoumata Yacouba Sangaré qui est l’animatrice de la journée.
Elle commença par exposer le but de la présente rencontre, qui vise comme l’indique son nom à sensibiliser et inciter les femmes à se porter candidates aux prochaines échéances électorales. En effet les femmes sont à la traine dans les postes de prises de décisions. A cet effet elles ne peuvent changer la donne qu’en se portant candidate. Elle a profité pour les sensibiliser à s’unir pour pouvoir encourager l’accession des femmes aux postes de prise de décisions.
Cadre interactif, la parole fut donnée aux femmes présentes afin de lancer un vibrant appel à leur camarades femmes.
Les différentes intervenantes ont tenu a remercié l’ONG FAD et son partenaire, pour leur appui constant. Elles ont tenu à sensibiliser les autres femmes à se faire recenser pour pourvoir accéder au bureau de vote et rappeler à ceux qui n’ont pas de pièces d’état civil, de la tenue des audiences foraines instituées par l’Etat dans chaque région. Aussi, les femmes conseillères et celles qui ont eu à l’être, on tenu à partager leurs expériences avec les autres. Souhaiba une jeune militante de la région a tenu à interpeler les jeunes qui se laissent exploiter, en vendant leur électorat pour des miettes, « on peut tous être candidat » dixit Souhaiba. Un jeune militant de la région a tenu à exprimer sa gratitude à l’ONG FAD pour avoir éveillé l’esprit des femmes et des jeunes de la population de Tahoua.
Mlle Mariama a exprimé sa gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont fait le déplacement. Une série d’animation de danses et de rire on ainsi mit fin à l’activité qui a été très bien accueilli par la population.

Le focus groupe
Le focus groupe organisé par l’ONG FAD avec le concours des autorités de la ville de Tahoua, s’est tenu au sein de l’hôtel de ville de Tahoua. L’activité a réuni le S.G de la ville de Tahoua, le représentant de la direction régionale de la promotion de la femme, celui du gouvernorat, des conseillers de la ville de Tahoua, des femmes leaders de la région la représentante de la COFEMEP et l’équipe de FAD.
Mlle Mariama Mamoudou Djibo exposa avant tout, les objectifs de la présente activité et la mission que s’est fixée l’ONG FAD à travers ce projet. A la suite de cela elle passa la parole au SG de la ville de Tahoua qui a réaffirmé l’engagement des autorités de la ville à soutenir la mise en œuvre du projet et à accompagner les femmes pour leur accession aux postes de prise de décisions.
En prenant la parole, Mme Sangaré représentante de la COFEMEP, a partagé les objectifs et le rôle du COFEMEP. Elle lança un plaidoyer auprès des autorités afin de les accompagner dans de leur mission, celle de promouvoir les femmes afin qu’elles soient politiquement autonomes. Au niveau des autorités comme dixit le S.G, il ne peuvent que leur faciliter l’organisation des séances de sensibilisation. Il a rappelé que c‘est à la femme de se battre pour pouvoir changer les choses.
Apres un témoignage de satisfaction des autorités et des participantes l’activité pris fin par une photo de famille.

Caravane de sensibilisation d’incitation et de mobilisation des femmes en politique

Le samedi 13 mars 2019, l’ONG FAD avec l’appui financier de son partenaire NED a organisé des activités entrant dans le cadre du projet « d’appui à la massification de la participation politique des femmes en préparation des échéances électorales de 2021 ». Il s’agit notamment d’une caravane de sensibilisation d’incitation et de mobilisation des femmes en politique, à l’endroit des femmes de la population de Tillabéry. Et une rencontre avec les autorités de Tillabéry dans le cadre d’un focus groupe.

La Caravane de sensibilisation d’incitation et de mobilisation, s’est tenu au cours la matinée à la place de la Paix de Tillabéry. Elle fut animée par l’équipe de FAD et certains membres du COFEMEP (comité des femmes mentors en politique) et aussi avec les interactions avec le public.

Après le mot d’ouverture prononcer par l’assistante de la coordinatrice Mariama Mamoudou, la mobilisatrice en la personne de  Khadidja Issoufou prit la parole pour présenter ses remerciements à l’endroit de la population pour avoir répondu à son appel avant de leur souhaite la bienvenue. Elle leur expliqua l’intérêt d’une telle sensibilisation pour leur communauté en général et pour les femmes en particulier.

La coordinatrice de FAD fut la première intervenante pour animer cette caravane. Dans son allocution, elle a dans un premier temps attirer l’attention du public sur la notion même de  ‘’politique  » et les incite à participer et soutenir massivement la candidature féminine. Par ailleurs elle a mis l’accent sur les modalités du vote et les nouvelles règles prises aux vues des échéances prochaines. Dans un second temps elle a mis l’accent sur la consolidation des femmes à se soutenir en vue de permettre l’ascension des femmes au niveau des postes de prises de décisions. Elle termina en lançant un appel à la population à se faire recenser et suivre le processus jusqu’à l’obtention de leur carte biométrique. Aussi elle appelle les jeunes filles à s’impliquer dans la politique pour pouvoir défendre leurs droits, qui ont favorablement répondu, et prirent l’engagement de se munir de leur carte et de s’impliquer d’avantages dans le monde politique.

Ce fut le tour de la présidente du COFEMEP Mme Sangaré Fatoumatou Yacouba. Pour sa part, après avoir présenté les objectifs du comité qui ne pas là pour l’intérêt d’un quelconque parti. Elle a mis l’accent sur la consolidation des femmes et les incite à aller vers les postes de prises de décisions car comme elle l’a dit « seule une femme peut comprendre le mal des femmes ». En outre elle propose aux femmes de cette localité de mettre en place un comité leur permettant de suivre l’obtention de leur carte d’électeur. Allant dans le même sens Fati Idrissa membre du COFEMEP, leur demande de veiller à l’obtention de leur carte et à relayer les messages et conseils prodigués aux non-présentes.

À la suite des interventions et des témoignages des participantes il ressort des points encourageant car elles comprennent aussi les enjeux d’une telle participation et  qu’elles doivent toutes sortir pour se soutenir. Et par ailleurs la plupart d’entre elles détiennent leurs pièces d’état civil.

La caravane de sensibilisation prit ainsi fin sur les mots de remerciement a l’endroit de tout le public, et une photo de famille.

Dans la soirée du 13 avril 2019 l’ONG FAD a tenu un focus groupe au sein de la salle de réunion de la direction régionale de l’agriculture de Tillabéry, qui a réuni plusieurs autorités locales dont le SG du gouvernorat, le vice-maire, le directeur adjoint de la direction régionale de la protection de la femme et de l’enfant, des membres du comité des femmes mentors en politique ( COFEMEP) et l’équipe de FAD.

Après l’accueil et l’installation des hôtes, la coordinatrice prit la parole pour prononcer ses mots de bienvenue et présenter par-là l’équipe de FAD et le groupe COFEMEP.

Les discussions furent portées sur la participation politique des femmes de Tillabéry.

La coordinatrice commença par rappeler l’objectif de la mission qui est une séance de sensibilisation et d’initiation des femmes en politique en vue de pouvoir contribuer à leur accession dans ce domaine et pour s’enquérir de la situation actuel des femmes de Tillabéry.

Discussions riches et interactives, il ressort de cela d’importants points abordés en commençant par celui du manque de volonté des femmes d’émerger dans ce domaine. De l’indépendance à nos jours d’importants progrès on était observé sur la question de la participation des femmes en politique mais il reste  beaucoup à faire. Les femmes doivent aller de l’avant, comme le dit le SG dans un adage qu’il aime employer « est femme qui veut » en disant que les femmes doivent se battre pour l’effectivité de leur droit.

A la suite de cela la coordinatrice leur présenta un bref résumé des activités que FAD met en œuvre pour que les femmes puissent jouir de leur droit notamment la caravane de sensibilisation, d’incitation et de mobilisations organisées à l’endroit des femmes de Tillabéry.

Concernant la question de la loi sur le quota, il ressort qu’elle ne plus une arme de bataille dans la mesure où elle « blesse » l’électorat des femmes. Les temps sont révolus, les femmes doivent se battre pour obtenir plus. Et pour cela il faut un engagement et une prise de conscience des femmes, aussi elles doivent avoir une conviction politique.

À la suite de cela les discussions se sont Porter sur la situation désolante de la plupart des femmes dont notamment , le manque de formation, le manque de leadership, le manque de solidarité entre femmes, les pesanteurs socio-culturelles qui font qu’elle doit fournir deux fois plus d’effort que les hommes, aussi le très souvent elles n’ont pas le soutien de leur mari …

À cela il ressort qu’elles doivent être persuasives, s’aider, se soutenir, réfléchir ensemble au-delà de leur appartenance politique pour permettre l’émancipation des femmes en politique, il faut au préalable un changement de mentalité au niveau des femmes et des hommes, les femmes doivent imposer leurs idées, et ne jamais baisser les bras …

Les discussions prièrent fin avec quelques témoignages et quelques mots d’encouragement et d’accompagnement de la part des hôtes.

Atelier de formation de femmes politiques du Niger

L’ONG FAD avec l’appui financier de son partenaire NED (National Endowment for démocracy) a organisé un atelier de formation des femmes leaders politiques. cet atelier  qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du « projet d’appui à la massification de la participation politique des femmes en préparation des échéances électorales de 2021 », s’est tenu du 10 au 12 Avril 2019 dans l’enceinte  de la cellule régionale du programme d’action communautaire de Tillabéry et a regroupé 25 participantes dont des membres du Comité des femmes mentors en politique (COFEMEP) et des représentantes des partis politiques Bassira, Kinshin Kassa, Akal kassa et MNSD venues des  régions de Tillabéry, Niamey et de Dosso.

Apres les mots introductif et de bienvenu de la coordinatrice de l’ONG FAD, Mlle Nafissatou Idé Sadou , la première journée a été consacré sur la formation  en communication politique présenté par Mme Mariama KEBE (consultante en communication politique et directrice communication de la Première dame Son Excellence  Mme Aissata ISSOUFOU). il s’agit pour cette première journée d’outiller les participantes sur les techniques de rédactions de discours politique et  de faire d’elles des  communicatrices politiques aguerries.

La  deuxième journée a eu pour thème la Participation des femmes au processus  électoral et a été animé par  la formatrice Mme Nana Aichatou Foumakoye. La formation s’est déroulée dans un cadre très interactif, ce qui démontre l’intérêt porté à ce thème. La formation fut subdivisée en deux grandes parties : une partie théorique qui a permis de faire le contour des différentes notions de bases, de l’importance du processus électorale, des droits et devoirs électoraux du citoyen ainsi que de l’éducation physique électorale et une partie pratique qui s’est tenue  en exercice du groupe qui a permis d’évaluer la session.

La troisième et dernière journée de l’atelier fut essentiellement porter sur des exercices pratiques. Elle débuta par la présentation du compte rendu des activités de la deuxième journée puis à un exercice pratique et individuel, sur l’élaboration  d’un plan d’action leur permettant ainsi de briguer un mandat aux élections législatives ou municipales.  Elles ont eu à faire ressortir leur objectif, les résultats attendus, leurs stratégies de mise en œuvre, leurs stratégies de communications, leurs moyens et budget et enfin un calendrier d’activités. Après une trentaine de minute consacrée à l’exercice, c’est fut la restitution du plan d’action envisagée par chacune des participantes. Il ressort de cela des candidates aux élections législative ou  municipale, d’autres envisagent même les deux. Ce qui est très encourageant.

Pour clore ces trois jours de formation la coordinatrice a fait part aux participantes sa volonté à vouloir les accompagner et les encourage d’avantages se porter candidate aux prochaines échéances à venir.

Suivi des engagements pris par les leaders politiques

Rencontre ce matin avec quelques leaders politiques à savoir le Président du parti PSD Bassira (Mohamed Ben Omar) et MPN Kinshin Kassa (Ibrahim Yacouba) dans le cadre du suivi des engagements qu’ils ont pris pour garantir et soutenir la participation politique des femmes nigériennes aux élections à venir, à la table ronde tenue le 21 juillet 2018 à Niamey. Nous sommes satisfaits des efforts fournis par ces leaders qui sont déjà engagés dans la promotion des femmes. Ce premier suivi qui a permis à une prise de contact a été aussi l’occasion d’échanger sur des stratégies de collaboration pour une meilleure participation des femmes à la vie politique.

Renforcement des capacités des jeunes filles sur les notions de gestion-prévention non violente de conflit

50 jeunes filles scolaires de 6 établissements de Tillaberi(Collèges et Lycées) bénéficient d’un renforcement de capacité sur les notions de gestions et prévention des conflits. Cette activité a été financée par l’Ambassade des États unies et de l’ONG FAD sous la supervision du CNJN. Elle fait suite au programme de leadership des visiteurs internationaux.

Journée Internationale de la Paix

L’ONG FAD en collaboration avec WILPF Niger a célébré ce 21 septembre en dehors de la ville de Niamey la Journée Internationale de la Paix avec pour invités des jeunes d’établissements scolaires privés et publics que sont : Koira, lycée d’excellence, Zongo, pytagore, UAM, CS Aeroport, yara. Cette journée d’évasion pour la paix a servi de cadre d’échange sur les notions de paix, de découverte de FAD et de WILPF Niger (la ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté hébergée par FAD). Au programme, plusieurs jeux-cadeaux et une marche à pied. Cette activité a eu pour but de conscientiser les jeunes sur l’importance de l’implication de tous dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Tables rondes dans la ville de Tillabéry, Niamey et Dosso

Du 14 au 28 juillet 2018, l’ONG FAD a organisé une série de tables rondes dans la ville de Tillabéry, Niamey et Dosso. Appuyé par le National Endowment for Democracy (NED) ces tables rondes ont eu pour thème « Rôles et responsabilités des femmes dans les partis, l’instauration des valeurs démocratiques au sein des regroupements des femmes militantes des partis politiques ». L’objectif de ces rencontres est non seulement de donner l’opportunité aux femmes militantes d’exposer en présence des leaders politiques les difficultés qu’elles rencontrent dans le parti et trouver des pistes de solutions, mais aussi d’accroitre le taux de candidatures féminines aux échéances 2021. Par ailleurs, cela permit la signature de plusieurs engagements par les leaders politiques qui s’engagent à contribuer à l’émergence des femmes en politique.

Formation sur le leadership à Maradi

L’ONG FAD en partenariat avec le Centre Culturel Américain (CCA) a procédé à une formation sur le leadership du 26 au 29 juin 2018 à Maradi. A l’issue de cette formation, quatre-vingt-dix filles et femmes dont des filles footballeuses ont été formés.